Selon le consensus du fournisseur d'informations financières Factset, les analystes tablaient sur un chiffre d'affaires de 5,21 milliards d'euros.
Le groupe avait revu plusieurs fois à la baisse ses prévisions de chiffre d'affaires, indiquant finalement en novembre viser désormais environ 5,2 milliards d'euros en raison de l'impact de l'Amérique du Sud qui a subi une chute des ventes de 24,4%.
Pirelli précise néanmoins que le chiffre d'affaires organique a progressé de 3,7%, en raison du renforcement dans toutes les régions du segment haute valeur ajoutée, qui représente désormais 63,7% de ses ventes, contre 57,5% en 2017.
Le principal marché de Pirelli reste l'Europe (43,1% des ventes).
L'Ebit ajusté a progressé de 9% à 955 millions d'euros alors que le groupe avait indiqué viser environ un milliard d'euros.
La dette du groupe atteignait 3,18 milliards d'euros fin 2018, globalement stable par rapport à fin 2017.
Pour 2019, Pirelli vise une croissance de son chiffre d'affaires de 4% à 6%, avec le segment haute valeur ajoutée aux environs de 67% des ventes. C'est sur ce segment que le groupe mise pour doper sa croissance.
Pirelli, passé en 2015 sous contrôle chinois, a fait son retour le 4 octobre à la Bourse de Milan, deux ans après l'avoir quittée, en plaçant sur le marché quelque 38% de son capital. Il reste encore contrôlé par ChemChina à hauteur de 45,5%.
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