Les droits de douane supplémentaires sur le secteur, imposés début avril par le président américain Donald Trump, "ont instantanément déprimé la demande, forçant de nombreux constructeurs à arrêter leurs expéditions", rapporte la SMMT dans un communiqué vendredi.
Le constructeur automobile britannique Jaguar Land Rover (JLR) avait annoncé début avril la suspension de ses livraisons de véhicules aux États-Unis, imité quelques semaines plus tard par Aston Martin, qui disait "limiter" ses expéditions.
Les expéditions de voitures vers les États-Unis ont reculé de 55,4% sur un an en mai, faisant décliner la part des exportations outre-Atlantique à 11,3% (contre 18,2% un an plus tôt).
Mais l'accord commercial qui doit entrer en vigueur fin juin réduira les droits de douane sur les automobiles britanniques entrant aux États-Unis de 27,5 à 10% (dans la limite de 100.000 véhicules par an), et le recul des exportations "devrait être une contrainte de courte durée", selon la SMMT.
Dans l'ensemble, la production britannique de voitures a reculé de 31,5% en mai, ce qui s'explique, outre les droits de douane, par le fait que de nombreuses usines sont en train de transformer des lignes de production pour fabriquer des modèles électriques, selon la SMMT.