M. Richter prendra ses fonctions le 1er octobre, indique le groupe dans un communiqué.
Il conservera les fonctions de directeur des finances de la division de revêtements de surface et de l'ensemble du groupe jusqu'à ce que la séparation prévue de la division de traitements des polymères soit finalisée, précise le communiqué.
En février, le groupe avait annoncé qu'il comptait se séparer de cette division qui regroupe ses activités d'équipements pour le textile, se laissant trois ans pour mettre son projet en oeuvre.
Michael Suess, le PDG d'Oerlikon, a souligné dans un communiqué que M. Richter sera "un dirigeant clé" durant cette "phase de transformation stratégique".
Oerlikon est un des groupes industriels suisses dont le milliardaire russe Viktor Vekselberg est actionnaire par le biais de sa société de holding appelée Liwet.
Actuellement, Oerlikon est actif à la fois dans les revêtements de surface notamment pour l'automobile, l'aéronautique et l'outillage industriel, et dans les équipements pour les machines textiles. Mais il entend se recentrer uniquement sur les revêtements de surface alors que le secteur des machines pour le textile traverse une phase difficile.
M. Richter avait rejoint Oerlikon il y a environ deux ans, après avoir été partenaire chez KPMG à Zurich.
Il succède à Philipp Mueller, qui dirige les finances du groupe depuis janvier 2020, mais quittera l'entreprise le 30 septembre pour rejoindre le fabricant d'ascenseurs et escaliers mécaniques TK Elevator (anciennement ThyssenKrupp Elevator).
"Si nous regrettons le départ de Phil Mueller qui a joué un rôle essentiel dans le développement d'Oerlikon durant les dernières années, nous nous attendons à une transition en douceur avec Markus Richter", a réagi Michael Foeth, analyste chez Vontobel, dans un commentaire de marché. En tant que directeur financier de la branche de revêtements de surfaces, M. Richter apparaît comme "un choix évident", estime-t-il.
A 7H27 GMT, l'action s'adjugeait 0,64% à 4,71 francs suisses, devançant le SPI, l'indice élargi de la Bourse suisse, en hausse de 0,05%.
Dans un commentaire de marché publié en amont de l'ouverture de la Bourse, Michael Roost, analyste chez Baader Helvea, avait dit s'attendre à une réaction positive du titre, les investisseurs étant susceptibles de voir dans ce changement "un signe que la séparation est non seulement en bonne voie mais aussi possiblement en avance sur ce qui est prévu", selon lui.
Le groupe s'est donné 12 à 36 mois pour se séparer de sa branche d'équipements pour le textile, expliquant que toutes les options sont sur la table. Il envisage aussi bien une scission qu'une vente de cette division.