"Il est certain qu'avec 95% du chiffre d'affaires du groupe dans l'automobile et 5% dans l'environnement, notre conseil d'administration a une réflexion devant lui, tant au niveau de Plastic Omnium que de Burelle", a répondu M. Burelle, lors de l'assemblée générale de Burelle SA, tenue à Lyon.
M. Burelle, qui répondait à la question d'un actionnaire, n'a pas voulu en dire davantage. "On n'annonce pas les coups à l'avance", a-t-il dit.
L'an dernier, Plastic Omnium a réalisé un chiffre d'affaires "économique" (incluant ses coentreprises) de 5,6 milliards d'euros dans l'automobile (+15,6%) et de 0,4 milliard dans l'environnement (-6%).
Le déséquilibre entre les deux branches du groupe va encore s'accentuer après la reprise prochaine de l'activité "parechocs" de Faurecia, qui va gonfler le chiffre d'affaires de l'automobile de 2 milliards supplémentaires.
L'activité "environnement", qui fabrique des poubelles et conteneurs à déchets qui a donné sa notoriété au groupe, ne présente pas de synergies industrielles avec l'activité "automobile", a reconnu M. Burelle. Mais, si c'était une société indépendante, ce serait "une belle affaire", avec "des marges très importantes", a-t-il relevé.
Cotée en Bourse où elle vaut 1,5 milliard d'euros, Burelle contrôle 57% de Plastic Omnium. Outre sa fonction de holding, elle détient de petites activités dans le capital-investissement et l'immobilier.
Ses actionnaires ont entériné vendredi le versement d'un dividende de 9,50 euros par action au titre de l'exercice écoulé. Celui-ci aura ainsi été sextuplé depuis 2010.
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