A la clôture, l'équipementier automobile Takata a vu son action plonger de 11,58% à 374 yens
Plusieurs repreneurs sont sur les rangs, d'après l'agence Bloomberg News qui cite des sources proches du dossier: les fonds américains Bain Capital (actuel propriétaire d'Autodis/Autodistribution), Carlyle et KKR, parfois associés à des équipementiers (dont le japonais Daicel dans le cas de Bain).
Les offres ont été déposées en début de semaine et une première sélection devrait être faite d'ici au mois d'octobre, selon les mêmes sources qui ajoutent que certains envisagent une procédure de faillite.
Takata avait mandaté au printemps la banque d'affaires Lazard pour l'aider à trouver des soutiens afin d'orchestrer un programme de restructuration. L'équipementier est empêtré depuis plus de deux ans dans une affaire d'airbags viciés, avec au total quelque 100 millions d'exemplaires concernés par des rappels dans le monde (voir toutes les infos d'AM-Today sur le sujet). Au cours des années récentes, certains airbags ont éclaté après une collision parfois mineure, projetant des fragments sur le conducteur ou le passager. Au moins 15 personnes (dont 10 aux Etats-Unis) ont été tuées par ces explosions intempestives.
Compte tenu de son poids important (20% du marché des ceintures et coussins de sécurité), les constructeurs japonais (Toyota, Honda et Nissan notamment) surveillent de près le processus de reprise et seront amenés à donner leur aval.
Contacté par l'AFP, Takata n'a pas souhaité commenter ces informations.
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