"C'est une bonne nouvelle pour nous car c'est un groupe français, familial, il conserve tout le monde et nos acquis actuels, qui ont même été améliorés... Les salariés sont soulagés, ça nous rassure pour l'avenir", a affirmé à l'AFP Norbert Malicet, délégué CGT des Ateliers des Janves.
Spécialisé dans la production de bielles, le groupe créé en 1925 et contrôlé par un actionnariat familial inclut une holding, une entreprise de forge et une autre d'usinage. En 2017, son chiffre d'affaires s'élevait à 71 millions d'euros.
Fournisseur notamment de grands constructeurs automobiles comme Renault, Peugeot, Fiat ou Volvo, il avait sollicité puis obtenu son placement en redressement judiciaire le 3 septembre, handicapé par des problèmes de trésorerie liés à son outil de production vétuste et à l'augmentation des délais d'approvisionnement en acier en raison d'une forte demande mondiale pour cette matière première.
Suite à l'audience du 12 novembre, le tribunal de commerce de Paris a validé l'offre de reprise du groupe français Walor, qui a pour principal client le constructeur PSA, préférée à celle de l'Anglais Liberty Metals Group.
"Les deux projets étaient (...) intéressants mais Walor était le choix émis un peu par tout le monde donc il n'y a pas de surprise: c'est un nouveau départ", a confié à l'AFP Daniel Hyon, délégué CGC.
"Le savoir-faire de l'entreprise n'est pas à démontrer, maintenant il faut que tout se remette en route et il n'y a plus qu'à montrer qu'ils ont eu raison de croire en nous", a-t-il ajouté.
La direction des Ateliers des Janves n'était pas joignable jeudi soir.
fal/cmk/az