Dans le détail, 281.753 véhicules de plus de 660 cm3 ont été achetés le mois dernier (dont 244.215 voitures de tourisme) et 133.853 modèles de plus petites cylindrées.
Globalement, tous gabarits et types confondus, les ventes ont régressé de 2,23% en juillet, après -4,91% en juin, alors qu'elles avaient augmenté de 6,6% en mai et 7,2% en avril. Elles avaient auparavant aussi baissé, montrant une évolution en dents de scie.
L'économie japonaise n'est pas très dynamique et les particuliers se montrent très précautionneux. Ils n'empruntent pas autant que le souhaiteraient le gouvernement et la Banque du Japon, bien que le coût du crédit soit des plus bas.
Le report d'une hausse de TVA qui était prévue en avril 2017 à octobre 2019 risque en outre d'inciter certains à différer de quelques mois au moins l'achat d'un véhicule.
Dans le cas des mini-voitures, le recul s'explique par une moindre attractivité fiscale (comparée à ce qu'elle était il y a encore deux ans), mais aussi par les suites de l'arrêt momentané des ventes des mini-modèles de Mitsubishi Motors et Nissan, en raison d'un scandale de falsification de données.
Le premier a avoué en avril avoir menti sur la consommation et le rendement énergétique de ses mini-voitures, une malversation qui a aussi concerné les modèles produits pour Nissan. Les prises de commandes ont repris mais, en juillet, les ventes de mini-véhicules de Mitsubishi Motors ont encore perdu 16,9% sur un an, et celles des modèles produits pour Nissan 33,4%.
Cette affaire désastreuse pour la réputation de Mitsubishi Motors a été accentuée par d'autres aveux de tests non homologués sur des modèles de cylindrée traditionnelle, mais les ventes n'ont pas pour autant été trop affectées.
Nissan a décidé de voler au secours de son partenaire et concurrent en entrant à hauteur de 34% dans son capital.
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