Le marché de la première économie européenne continue d'évoluer de manière erratique, après le léger recul en avril qui suivait un fort mois de mars (+8%). La fin d'année 2018 avait été marquée par de fortes baisses, dans le sillage des difficultés des constructeurs à s'adapter à de nouvelles normes européennes anti-pollution.
La bonne performance du mois de mai est aussi due à un effet de calendrier, avec deux jours travaillés de plus qu'il y a un an. Sans cet effet, le marché aurait reculé d'1,2%, note le cabinet EY.
Les marques allemandes ont évolué de manière dispersée, BMW signant la plus forte hausse (+41,9 %) avec 26.995 voitures, devant son rival Mercedes-Benz (+9,5% à 29.793 unités), tandis que Audi a reculé (-4,3%), comme VW (-4,6%), qui détient toujours la plus grosse part de marché (18,3%).
Les 4x4 urbains ou "SUVs" ont vu leurs ventes grimper de 32,3% pour dépasser 20% des immatriculations totales, talonnant la part prise par les modèles compacts (20,5%), en faible augmentation (+1,6%).
Avec une progression de 16% sur un an, les ventes de véhicules diesel ont elles connu un mois faste mais leur part de marché, à 33,3%, reste bien en deçà du niveau affiché avant l'éclatement en septembre 2015 du scandale des moteurs truqués chez VW.
Les immatriculations de voitures électriques, quoique en hausse de 100%, à 4.630 unités, ne totalisent qu'une part de marché d'1,4% et de 5,8% pour les véhicules hybrides, a détaillé la KBA.
an, jusqu'à fin 2020, la prime à l'achat pour l'achat de véhicules électriques, financée pour moitié par les constructeurs.
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