Ventes aux entreprises : -1,7% en mai (OVE)

En mai le marché du véhicule d’entreprise a fait le pont, comme d’ailleurs la France entière, à la faveur d'un calendrier particulièrement généreux cette année. Selon les chiffres de l’Observatoire du Véhicule d’Entreprise (OVE), les immatriculations se sont inscrites en repli de -1,7 % à 64 531 VP + VUL. Le cumul des mises à la route en entreprise sur cinq mois reste toutefois en croissance de +4,2 % avec un total de 334 923 unités (VP + VUL).

• Le marché entreprise en mai

Avec un repli des immatriculations VP et VUL de -1,7 %, à 64 531 unités, le mois de mai enregistre un petit coup d’arrêt de l’activité. 

Par segment de marché, ce sont les VP qui affichent la plus forte baisse des immatriculations (-2,6 % à 37 829 unités), tandis que les VUL résistent (-0,2 % à 26 702 unités).

Sur le front des énergies, la recomposition du mix énergétique se poursuit au sein des entreprises, avec un repli des immatriculations diesel de -5,6 %, à 51 889 VP + VUL. Du côté de l’essence, la croissance est de +12,5 % à 9 573 immatriculations VP + VUL.  Par segment de marché, les immatriculations de VP essence affichent une progression de +9,7 % % sur un mois (8 658 unités) et de +46,9 %  pour les VUL (915 unités).

Les immatriculations de véhicules électriques restent bien orientées avec une croissance de +31,8 % (1 093 VP + VUL). Et de +46,4 % sur les VP (691 unités). A noter que ces progressions sont toutefois moindres que celles affichées en avril.

Enfin les hybrides poursuivent leur pénétration au sein des entreprises, avec une hausse des immatriculations de +51,5 % à 1 914 unités, dont 600 hybrides rechargeables (+ 47,1 %) et 1 314 hybrides non rechargeables (+53,7 %).

• Le marché entreprise en cumul sur cinq mois (Janvier-Mai)

Le marché du véhicule d’entreprise affiche sur cinq mois une progression des immatriculations de +4,2 % à 334 923 unités (VP + VUL), avec 104 jours ouvrés contre 104 pour la même période de 2017.

Par segment de marché, l’activité continue d’être soutenue pour les  véhicules particuliers (VP), avec une hausse des immatriculations de +5,4 % (194 297 unités), soit un rythme deux fois plus rapide que celui du marché des véhicules utilitaires (VUL), en hausse de +2,5 % à 140 626 unités.

Par type d’énergies, le diesel affiche un léger repli de -1 % à 271 683 unités (VP +VUL) et une part de marché de 81,1 % (soit 4,3 points de moins qu’à fin mai 2017). Dans le même temps, l’essence voit ses immatriculations augmenter de +31,4 % à 47 104 unités (VP + VUL) et une part de marché de 14,1 %.

Sur le seul segment des VP, le diesel recule de -2,5 % en nombre d’immatriculations (138 600 unités), avec une part de marché de 71,3 %, soit 5,8 points de moins qu’à la même période de 2017. Quant aux VP essence, leurs immatriculations progressent sur cinq mois de +28 % (42 461 unités), avec une part de marché de 21,9 %., soit 3,9 points de plus qu’en 2017 sur la même période. 

La part de marché des véhicules électriques reste stable depuis le début de l’année, à 1,7 %, alors que les immatriculations affichent une hausse de +39,6 % à 5 603 unités (VP + VUL). Par type de véhicules, les VP affichent une hausse de +39,9 % (3 183 unités), alors que les VUL enregistrent une progression de +39,3 % (2 420 unités).

Côté hybrides, la tendance demeure toujours bien orientée, avec une progression des immatriculations totales (VP + VUL) de +48,4 % (10 235 unités). Les hybrides rechargeables (+62,8 %, à 2 728 unités VP + VUL), comme les hybrides non rechargeables (+ 43,8 %, à 7 507 unités) tirent l’activité. En un an, les hybrides se sont arrogés un point de part de marché supplémentaire, pour atteindre 3,1 %.  Sur le seul segment des VP, la part de marché totale des hybrides atteint 5,1 %, avec des immatriculations en hausse de + 49,6 % depuis le début de l’année à 9 972 unités.