Valeo contraint de revoir le rachat de FTE par Bruxelles

L'équipementier automobile français Valeo a annoncé mardi qu'il allait revoir les termes de son acquisition de l'entreprise allemande FTE en raison de "doutes" en matière de concurrence émis par la Commission européenne.

Valeo avait indiqué le 2 juin dernier être parvenu à un accord pour racheter FTE, spécialisée dans les embrayages et les transmissions automobiles, pour une valeur d'entreprise de plus de 819 millions d'euros, au fonds d'investissement américain Bain Capital.

"Les autorités brésiliennes de la concurrence ont approuvé l'opération le 3 novembre 2016", a relevé Valeo dans un communiqué mardi.

Mais au terme de sa première phase d'examen du dossier, "la Commission européenne a exprimé des doutes à propos de cette transaction", a souligné Valeo.

Si Valeo ne précise pas la nature de ces interrogations, de telles inquiétudes concernent typiquement des risques de monopole ou de réduction de la pression concurrentielle.

"Après concertation avec la Commission européenne, et en accord avec Bain Capital, Valeo a décidé de retirer sa notification auprès de la Commission et de notifier de nouveau dans les meilleurs délais afin d'obtenir l'autorisation d'acquérir FTE et de finaliser la transaction au cours de l'année 2017", a conclu l'équipementier français.

En 2015, avait souligné Valeo en juin, FTE "a enregistré un chiffre d'affaires de 500 millions d'euros environ, dont un tiers sur le marché de deuxième monte et 30% hors d'Europe".

Ses usines sont implantées dans huit pays, "dont l'Allemagne, la République tchèque, la Slovaquie, le Mexique et la Chine", et elle emploie 3.700 collaborateurs, selon la même source.

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