Valeo, premier du classement pour la troisième année consécutive devant PSA et Safran, a affiché l'an dernier 1.355 demandes de brevets publiées, contre 1.074 pour PSA (premier de 2007 à 2016) et 783 pour Safran (3e), a précisé l'Inpi dans un communiqué.
"Parmi les 50 premiers déposants de brevets figurent les principaux groupes industriels français qui investissent dans l'innovation, mais aussi 12 organismes de recherche publique et 11 entreprises étrangères", a détaillé l'Inpi.
Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives se maintient à la quatrième place avec 674 demandes publiées contre 684 en 2017. Renault, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Michelin, Airbus, L'Oréal et Thales complètent le top 10 du palmarès.
Les plus fortes progressions dans le top 20 ont été enregistrées par Alstom (+30%), Air Liquide (+28%), Valeo (+22%) et Michelin (+16%).
A l'inverse, Robert Bosch GmbH, qui passe de 193 demandes en 2017 à 114 en 2018 (-41%), et Continental, de 140 à 120 demandes publiées (-14%), enregistrent les reculs les plus importants.
Parmi les nouveaux entrants dans le palmarès figurent Suzuki Motor Corporation (79 demandes publiées), Nissan Motor Co Limited (65), le Groupe Sidel (57) ou encore Landmark Graphics Corporation (42).
Les organismes de recherche publique sont toujours bien représentés, notamment avec le CNRS mais, comme les années précédentes, aucune PME ne figure avant la 80e place.
Le mouvement de concentration du nombre de demandes de brevets se poursuit avec les 50 premiers déposants qui représentent 52,3% des demandes en 2018, contre 44,4% il y a dix ans. Cette tendance s'explique selon l'Institut "en partie par une concentration de plus en plus importante des entreprises elles-mêmes" qui a été "accentuée ces dernières années".
Le secteur technologique, et notamment la sous-catégorie des transports, reste majoritaire dans les demandes publiées par l'institut, suivi de l'électrotechnique et de la chimie.
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