"Nous examinons en permanence les moyens de croître davantage et étudions plusieurs options, dont celle citée par la presse" du rachat d'Intersil, a écrit le groupe dans un communiqué, réagissant à un article de une du quotidien Nikkei.
"Pour l'heure rien n'est encore décidé", a cependant insisté Renesas.
Le Nikkei a expliqué que la société japonaise préparait l'acquisition d'Intersil, une entreprise californienne qui offre des puces de régulation électrique notamment utilisées dans les automobiles, les smartphones ou encore les machines industrielles.
Le montant de ce rachat pourrait être de l'ordre de 300 milliards de yens (2,6 milliards d'euros), employant d'abord sa trésorerie, précise le journal.
Renesas Electronics est né en avril 2010 de la fusion de Renesas Technology (fruit d'une précédente consolidation) et NEC Electronics (une filiale de semi-conducteurs de NEC).
Renesas est passé à l'automne 2013 sous la coupe d'un fonds public japonais, INCJ, devenu son premier actionnaire à hauteur de 69,15%.
Les autres détenteurs de titres sont essentiellement des entreprises nippones clientes de ce spécialiste des micro-contrôleurs, dont ses fondateurs Hitachi et Mitsubishi Electric, ainsi que les deux constructeurs d'automobiles Toyota et Nissan, le groupe de bureautique Canon, l'équipementier Denso, le géant de l'électronique Panasonic ou encore la société d'appareils photo Nikon.
Tous ont voulu sauver Renesas Electronics, dont la production de semi-conducteurs est jugée stratégique pour le monde industriel nippon.
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