Acteur quotidien de la sécurité routière, le CNPA condamne avec vigueur, au nom de tous ses professionnels, les pratiques révélées le 8 juillet par voie de presse. Ce trafic à l’expertise automobile, portant sur la remise en circulation de véhicules endommagés, met en lumière un grave dysfonctionnement identifié et dénoncé de longue date par le CNPA.
Pour le CNPA, la polémique est inutile lorsque la sécurité routière est en jeu, ce qui est le cas avec le scandale des 5014 véhicules endommagés et en circulation.
Formulées à plusieurs reprises, les propositions du CNPA concernant les véhicules endommagés, sont restées jusqu’à présent, lettre morte.
Lors de la réunion organisée hier par la DSCR (Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières), le CNPA a demandé une prise en compte rapide de ses recommandations dans les domaines suivants :
- Véritable suivi de la procédure « véhicules endommagés » (VE)
- Mise en place d’un Comité de suivi du SIV (Système d’Immatriculation des Véhicules)
- Poursuite de la lutte contre les vols et les trafics des véhicules et pièces de réemploi
Cette rencontre a permis de poser un diagnostic et d’établir une procédure que confirmera le ministère de l’Intérieur, procédure au terme de laquelle les automobilistes concernés seront informés des caractéristiques des véhicules et de leur niveau de dangerosité.
Pour l’heure, une enquête est en cours pour établir les différentes responsabilités.
Un dossier complexe
Il est important pour le CNPA, ses professionnels et leurs clients, que ce type de situation soit maîtrisé le plus rapidement possible et ne se reproduise pas. C’est pourquoi le CNPA, depuis la mise en place du plan Cazeneuve, (de lutte contre les vols et trafics de véhicules et de pièces détachées lancé en 2014), réitère auprès des Pouvoirs Publics les propositions déjà faites en ce sens.