Rodez: Bosch doit sauver plus que 500 postes

L'équipementier automobile allemand Bosch doit "aller plus loin" que les 500 postes qu'il entend maintenir sur son site de Rodez (Aveyron), a affirmé dimanche la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher.

Bosch a annoncé le 5 mars qu'il allait supprimer 750 emplois dans son usine de Rodez d'ici à 2025. La mesure est "indispensable", selon lui, dans le contexte de chute des ventes de véhicules diesel, une technologie dont le site est spécialiste.

L'usine, dont la fermeture avait été évoquée, restera ouverte, éliminant un scénario "catastrophe", mais "est-ce que l'on doit s'en satisfaire, certainement pas", a déclaré Mme Pannier-Runacher sur Radio J.

L'enjeu est désormais "d'avoir le maximum d'emplois maintenus sur le site. Bosch articule le chiffre de 500, je pense que l'on peut aller plus loin, avant de parler de départs", a assuré la ministre. "Je laisse Bosch faire des propositions."

Mme Pannier-Runacher a en outre demandé à Bosch "zéro départ contraint", une volonté déjà exprimée par l'entreprise qui veut avoir recours à des retraites anticipées et des départs volontaires.

L'annonce de Bosch a provoqué un séisme dans le bassin d'emploi de Rodez, où l'équipementier était jusqu'ici le premier employeur privé.

© 2021AFP