L'entreprise "confirme que son activité continuera à surperformer la production automobile mondiale sur la période 2016-2020" et compte sur un chiffre d'affaires économique de 9,5 milliards d'euros en 2020 contre 6 milliards d'euros en 2015, selon un communiqué.
Outre des gains de parts de marché sur ses produits traditionnels (pare-chocs, réservoirs à carburant), la firme pense capitaliser sur "le durcissement des contraintes réglementaires (CO2 et NOx) à travers le monde", a-t-elle expliqué en présentant cette stratégie à l'occasion de sa "journée investisseurs".
Entre l'allègement des pièces, l'amélioration de l'aérodynamique et des réservoirs pour véhicules hybrides rechargeables, l'entreprise affirme qu'elle réalisera "plus de de 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires avec ces solutions innovantes en 2020, contre 700 millions d'euros en 2016".
La société, pour ce faire, "prévoit d'investir 2,5 milliards d'euros sur la période 2016-2020" afin de renforcer ses usines et développer de nouveaux programmes automobiles. Elle veut investir 6% du chiffre d'affaires en recherche et développement pendant ces années.
Plastic Omnium, connu du grand public pour sa branche "environnement", qui fournit notamment des bennes à ordures, réalise en fait 95% de ses ventes dans le secteur automobile, fournissant aux constructeurs du monde entier des réservoirs de carburant, mais aussi des pièces de carrosserie en plastique et composites.
Outre un chiffre d'affaires économique (société et quote-part des co-entreprises) de 5,98 milliards d'euros, Plastic Omnium a publié en février dernier un bénéfice net part du groupe de 258 millions d'euros pour l'exercice 2015, en hausse de 15% par rapport à 2014.
L'entreprise familiale dirigée par Laurent Burelle avait aussi indiqué avoir encore amélioré sa rentabilité, sa marge opérationnelle ayant atteint 9,4% (+0,6 point). Pour 2016, elle table sur un chiffre d'affaires "pro forma" de quelque 7,5 milliards d'euros.
Elément à prendre en compte, l'exercice en cours a été marqué par une importante acquisition, l'activité pare-chocs de Faurecia. Celle-ci, effective depuis début août, représente 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires annuel. Elle devait totaliser deux milliards mais le périmètre de l'opération a été amputé par la Commission européenne au nom de la nécessité de préserver une "pression concurrentielle suffisante".
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