"Activité historique dans le groupe Plastic Omnium, la division Environnement réalise un chiffre d'affaires de l'ordre de 330 millions d'euros, soit 4% du chiffre d'affaires de Plastic Omnium", indique le groupe dans un communiqué.
Au premier semestre, cette branche avait vu son chiffre d'affaires chuter de 10% à 168 millions d'euros, tandis que celui de l'activité automobile s'était établi à 3,8 milliards d'euros (+30,1%, +12,6% à périmètre et change constants).
"Rentable et génératrice de trésorerie, elle est le leader européen de la conteneurisation des déchets", fait valoir le groupe, indiquant qu'elle emploie 1.800 personnes et opère dans 12 pays.
Dotée d'un centre de recherche et développement à Saint-Priest, en banlieue de Lyon, elle dispose de six usines en Europe (France, Allemagne et Espagne). Cette division revendique 8.000 clients (villes, collectivités locales et entreprises).
Les racines de cette activité remontent à la création en octobre 1875 de l'Union mutuelle des propriétaires lyonnais (UMDP), spécialisée dans la collecte des ordures, par Pierre-Louis Burelle, arrière-grand-père du PDG actuel de Plastic Omnium, Laurent Burelle.
Ce n'est qu'en 1965 que l'équipementier automobile Plastic Omnium, fondé par le père de M. Burelle, rachètera l'UMDP pour réunifier les activités familiales
"Plastic Omnium s'attachera à choisir un acquéreur promoteur d'un projet de développement ambitieux pour cette activité au coeur de la ville propre et intelligente de demain", assure le groupe.
En 2016, Plastic Omnium a publié un bénéfice net part du groupe en hausse de 20,8% à 312 millions d'euros.
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