A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a perdu 100,08 points à 6.585,91 points.
Le marché londonien, qui rouvrait ses portes après une pause de deux jours pour Noël, a piqué du nez, malgré une tentative de rebond à l'ouverture dans la foulée de Wall Street qui a signé la veille sa meilleure séance depuis 2009.
Mais un début de séance morose à la Bourse de New York jeudi a découragé les places boursières européennes.
"Les investisseurs prennent leurs profits et se tournent vers les valeurs refuge", explique à l'AFP Naeem Aslam, analyste de Think Markets.
Selon lui, ils se sont également inquiétés du fait que "les problèmes de guerre commerciale ne vont pas être réglés en particulier après les derniers commentaires de Trump sur Huawei".
Des informations de presse indiquaient jeudi que le président américain songerait à interdire aux Etats-Unis l'utilisation d'équipements des géants chinois des télécoms Huawei et ZTE.
Parmi les valeurs, le secteur minier a souffert, à l'image de BHP (-1,59% à 1.611,40 pence) et Rio Tinto (-1,67% à 3.712 pence).
De même, les majors pétrolières ont été sous pression, n'ayant pas profité du bond des cours du brut la veille à New York. BP a lâché 2,62% à 485,85 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 0,90% à 2.249,50 pence.
Le marché a par ailleurs été tiré vers le bas par le groupe pharmaceutique AstraZeneca (-4,04% à 5.720 pence), le fournisseur d'énergie Centrica (-3,60% à 130 pence), ou encore le spécialiste des produits d'hygiène et de santé Reckitt Benckiser (-3,65% à 5.938 pence).
En revanche, les producteurs d'or ont bénéficié du statut de valeur refuge du métal précieux. Fresnillo a grimpé de 3,86% à 867,20 pence et Randgold de 6,43% à 6.660 pence.
Enfin, quelques valeurs financières ont tiré leur épingle du jeu. L'opérateur boursier London Stock Exchange a gagné 1,92% à 3.983 pence.
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