Le chiffre d'affaires de cette filiale du constructeur automobile PSA (Peugeot, Citroën) a atteint 3,74 milliards d'euros de janvier à mars. Il a bénéficié de la consolidation de la nouvelle filiale japonaise d'électronique Clarion et de la montée à 100% du capital de SAS, un spécialiste de l'assemblage de modules pour l'intérieur des véhicules.
Cet effet périmètre a représenté 268 millions d'euros de ventes en plus. A taux de change et périmètre constants, le chiffre d'affaires a chuté de 19,7%, dans un marché mondial qui a dégringolé de 23,6%, soit une "surperformance" de 390 points de base.
Après un pic de la crise en février en Chine, Faurecia s'attend à un deuxième trimestre plus difficile en Europe et aux Etats-Unis, mais "devrait afficher une amélioration séquentielle" sur la deuxième moitié de l'année, a déclaré le directeur général Patrick Koller, cité dans un communiqué.
En Chine, le groupe commence à voir le bout du tunnel. "A ce jour, toutes les usines du groupe ont redémarré (...) avec un taux moyen d'activité de 90% qui devrait rapidement atteindre les 100%", a souligné l'équipementier.
Faurecia indique avoir réduit "drastiquement" ses coûts de fonctionnement et d'administration, ainsi que ses dépenses de développement. Les investissements, qui atteignaient 685 millions d'euros en 2019, seront réduits cette année de 30%.
Avec une trésorerie positive de 2,2 milliards d'euros au 31 mars et 1,4 milliard d'euros de liquidités disponibles, le groupe se dit confiant dans sa capacité à résister à la crise.
"Cette liquidité permettra à Faurecia de surmonter la consommation de trésorerie au cours du premier semestre, tandis que le second semestre devrait renouer avec la génération de trésorerie", a indiqué Faurecia qui a annulé ses prévisions pour l'année compte tenu du contexte.
Les dirigeants de l'entreprise ont par ailleurs décidé de réduire de 20% leur rémunération pour "au moins" le deuxième trimestre. L'Assemblée générale, initialement prévue le 29 mai, a été reportée au 26 juin.
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