Brexit : premières réactions du secteur auto

Des répercussions impossibles à évaluer dans l'immédiat, beaucoup de questions en suspens mais pas d'impact prévu sur leur stratégie au Royaume-Uni: les grandes entreprises liées directement ou indirectement au secteur automobile abordaient le Brexit à ce stade plutôt avec flegme vendredi.

Voici leurs premières et principales réactions:

 

GRANDE-BRETAGNE

SHELL: "Nous travaillerons avec le gouvernement britannique et les institutions européennes sur les implications qui nous concernent." (porte-parole)

 

FRANCE

AXA: "Le nouveau plan stratégique 2016/2020 a été construit sur des hypothèses prudentes donc le scrutin britannique ne le change pas".

VALEO: "Notre exposition à la livre est extrêmement limitée. Quant aux conséquences du Brexit sur le marché automobile britannique ou européen, il est trop tôt pour l'anticiper (...). Cela n'aura pas de conséquences sur la stratégie de Valeo."

 

ALLEMAGNE

BMW: "Les conséquences de cette décision ne sont pas encore prévisibles aujourd'hui. Mais il est clair qu'une période d'incertitude commence maintenant." Le constructeur n'attend "dans un premier temps pas d'effets importants sur (ses) activités en Grande-Bretagne".

ALLIANZ: "Pas d'implication négative à attendre pour les investissements d'Allianz. Nos portefeuilles ne sont pas affectés de manière importante par la volatilité de court terme des marchés."

BOSCH: "Nous examinons les conséquences de la sortie (du RU) sur nos activités". Le plus grand équipementier automobile mondial dit n'avoir "à l'heure actuelle pas de projets de réduction de (ses) investissements en Grande-Bretagne."

 

PAYS-BAS

AKZONOBEL: "Nous continuerons à investir dans le pays. La priorité absolue désormais est le maintien de la stabilité économique avec un clandrier précis pour la détermination des futures relations commerciales entre l'Europe et la Grande-Bretagne".

 

SUISSE

ZURICH INSURANCE: L'assureur "s'attend à une normalisation du marché avec le temps". Il est "beaucoup trop tôt" pour évaluer l'impact de ce processus sur ses activités. (porte-parole)

 

ETATS-UNIS

FORD: "Même si Ford (qui emploie 14.000 personnes au Royaume-Uni) prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir que ses activités en Europe restent compétitives et continuent de dégager une rentabilité durable, nous n'avons pas prévu de changement à notre stratégie actuelle d'investissement."

 

JAPON

TOYOTA: Le groupe, qui a deux usines au Royaume-Uni, va "surveiller de près et analyser l'impact sur nos activités au Royaume-Uni, et voir comment nous pouvons maintenir notre compétitivité et assurer une croissance durable".

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