Bpifrance finalise ainsi son désengagement de Valeo, au capital duquel elle était entrée en 2009.
"Nous avions investi au moment où le cours de l'action était extrêmement bas, parce que Valeo allait mal, on était alors au début de la crise automobile, et sous la pression de fonds activistes qui voulaient entrer dans les instances de direction et dépecer la société", a remarqué un porte-parole de BpiFrance, Antoine Boulay, auprès de l'AFP.
"A l'époque beaucoup se sont demandé si c'était le rôle de l'Etat d'intervenir dans une entreprise en difficulté. Mais nous avons la particularité d'être un actionnaire patient et de long terme et nous avons porté cette participation pendant plus de six ans", a-t-il ajouté.
Valeo "aujourd'hui va très bien (...), aussi bien au niveau opérationnel qu'au niveau boursier. C'était le bon moment" de sortir, a souligné M. Boulay.
Le titre du groupe, tombé près de la barre des 10 euros au plus fort de la crise financière de 2008, est remonté jusqu'à plus de 150 euros en mai dernier et BpiFrance avait empoché 186 millions d'euros quand il avait cédé 1,7% du capital en mars 2015.
Mardi le titre cotait à près de 110 euros.
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