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D'avril à juin, le groupe bavarois a dégagé un bénéfice net de 1,75 milliard d'euros contre 1,77 milliard un an plus tôt.
Le constructeur a ainsi fait mieux que prévu par les analystes interrogés par l'agence financière américaine Bloomberg, qui misaient sur 1,66 milliard d'euros.
Du côté des ventes, le groupe a enregistré une évolution favorable pour ses marques BMW et Mini, dont le nombre de véhicules écoulés a progressé respectivement de 4,9% et de 23,8% sur un an. La marque Rolls-Royce a en revanche affiché une baisse de ses ventes de 7,7% au deuxième trimestre.
Le chiffre d'affaires du groupe ressort en hausse de 20,2% sur un an sur la période, à 23,93 milliards d'euros, surpassant les attentes des analystes.
Côté opérationnel, le bénéfice d'exploitation (EBIT) a en revanche reculé de 3% sur un an, à 2,52 milliards d'euros. Une baisse que BMW justifie entre autres par une hausse de ses coûts de personnel ainsi que des dépenses supplémentaires liées au lancement de nouveaux produits et à la reorientation de son offre de véhicule, notamment en direction des compacts.
"Depuis quelques temps maintenant, nous avons prêté attention à la normalisation du marché automobile chinois. Sur le moyen et long-terme, toutefois, nous restons intimement convaincus de son potentiel de croissance", a commenté dans un communiqué Friedrich Eichiner, directeur financier du groupe.
Sur les six premiers mois de l'année, BMW affiche une progression de 17,6% de son chiffre d'affaires, à 44,85 milliards d'euros, ainsi qu'une hausse de 1,2% de son bénéfice net, à 3,3 milliards.
Fort de ces résultats, le groupe a confirmé mardi ses objectifs pour l'ensemble de l'année, à savoir "une croissance solide", de ses livraisons et de son bénéfice avant impôts.
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