Voir le communiqué détaillé de BMW ci-dessous (en anglais)
Les deux entreprises, qui discutent depuis un an de la faisabilité d'une coopération sur les véhicules Mini, ont signé une "lettre d'intention" qui ne vaut pas encore contrat et dont l'objet repose sur la production en Chine d'une version tout électrique de la petite berline sportive, indique un communiqué de BMW.
En octobre, BMW avait confirmé l'existence de premiers pourparlers avec Great Wall Motor, septième constructeur chinois et spécialiste des 4x4 urbains, mais en évoquant d'autres partenaires possibles. Les deux constructeurs sont désormais en pourparlers exclusifs, a précisé un porte-parole de BMW à l'AFP.
Ces développements interviennent alors que Pékin s'apprête à imposer dès 2019 des quotas de véhicules propres aux groupes automobiles.
BMW avait déjà présenté fin août dernier son projet de produire à partir de 2019 un modèle de Mini électrique dans son usine d'Oxford, en Grande-Bretagne.
Les détails de la future éventuelle coentreprise chinoise restent à clarifier, comme la sélection d'un lieu de production et le montant des investissements à réaliser.
La Chine en tant que premier marché automobile mondial revêt d'ores-et-déjà un enjeu crucial pour les marques BMW et Mini.
Pour Mini, la Chine a représenté avec environ 35 000 unités livrées l'an dernier le quatrième marché derrière le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Allemagne.
Toujours en 2017, les ventes des berlines BMW en Chine ont quant à elles atteint environ 560.000 unités, soit plus que les ventes additionnées en Allemagne et aux Etats-Unis
Un développement qui repose sur une coentreprise déjà ancienne avec le constructeur Brillance et qu'il est aussi question d'élargir, indique BMW.
D'autres constructeurs sont à la manoeuvre pour conquérir la Chine avec des modèles électriques. Volkswagen s'est ainsi associé avec le constructeur local JAC, et l'américain Ford vient ainsi d'établir une coentreprise dédiée à l'électrique avec le chinois Zotye.
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