Nelson se penche sur l'électrification des flottes dans une nouvelle étude

L'adoption des véhicules électriques (VE) par les conducteurs et les entreprises est souvent freinée par l'anxiété liée à l'autonomie, cette peur de se retrouver bloqué avec une batterie vide. Cependant, une étude menée par Nelson, une entreprise spécialisée dans l’électrification des flottes professionnelles et la data science, démontre que cette crainte est souvent infondée.

Communiqué de presse

Mardi 27 août 2024

Electrification des flottes automobiles : comment Nelson Mobility démontre grâce à la donnée que l'adoption des voitures électriques est réaliste et pertinente

L'adoption des véhicules électriques (VE) par les conducteurs et les entreprises est souvent freinée par l'anxiété liée à l'autonomie, cette peur de se retrouver bloqué avec une batterie vide. Cependant, une étude menée par Nelson, une entreprise spécialisée dans l’électrification des flottes professionnelles et la data science, démontre que cette crainte est souvent infondée.

Pour cette étude, Nelson Mobility a analysé 14 300 véhicules ayant parcouru un total de 356 millions de kilomètres, en se concentrant sur deux segments principaux : les commerciaux itinérants et les techniciens itinérants. Les résultats montrent que, même en tenant compte des scénarios les plus pessimistes, les entreprises pourraient attribuer un véhicule électrique à un nombre significatif de conducteurs sans que ceux-ci soient pénalisés par une autonomie trop faible.

Paramètres de l’étude

L'étude a défini l'autonomie typique des véhicules électriques comme suit :

  • Citadines : 200 km
  • Routières : 300 km
  • Utilitaires : 160 km

Pour cette étude, Nelson a développé deux types de scénarios (conservateur et optimiste) permettant de refléter l’aversion au risque VE des entreprises. Ces scénarios, utilisés pour évaluer l'éligibilité des conducteurs, reposent sur une marge de dépassement kilométrique autorisée lors des pics d’usage.

Ces marges sont définies comme tel :

  • - 5 % des jours pour le scénario conservateur ;
  • - 20 % des jours pour le scénario optimiste.

Ainsi, un conducteur en citadine thermique est considéré éligible s’il dépasse les 200 km par jour (autonomie estimée du véhicule électrique équivalent) moins de 5 % (approche optimiste) ou 20 % (approche conservatrice) de ses journées.

Adoption des VE : analyse de l'éligibilité pour les flottes commerciales et techniques

Pour les flottes de commerciaux, les résultats sont très prometteurs : dans le scénario optimiste, 87 % des conducteurs sont considérés comme éligibles pour passer à un véhicule électrique. Même dans le scénario conservateur, ce chiffre reste élevé, avec 64 % des conducteurs pouvant adopter un VE sans problème. Cela indique que la majorité des commerciaux pourraient bénéficier des avantages des véhicules électriques sans subir de limitations importantes liées à l'autonomie.

Pour les flottes de techniciens, la situation est également encourageante, bien que les chiffres soient légèrement plus modestes. Dans le scénario optimiste, 63 % des techniciens peuvent passer à un véhicule électrique, tandis que dans le scénario conservateur, 40 % des conducteurs sont éligibles. Cette variation reflète les différences d'utilisation et de besoins spécifiques entre les différents types de flottes.

En considérant l'éligibilité minimale pour tous types de flottes confondus, le scénario conservateur révèle que 40 % des conducteurs pourraient adopter des VE sans rencontrer de difficultés majeures liées à l'autonomie.

Focus sur les flottes de techniciens : variations selon le type de véhicule

En se concentrant spécifiquement sur les techniciens, l'étude montre une éligibilité différente selon le type de véhicule. En scénario conservateur, environ 31,6 % des conducteurs utilisant des véhicules utilitaires (VU) sont éligibles pour passer à un VE, tandis que ce chiffre grimpe à 61,8 % pour ceux utilisant des véhicules particuliers (VP).

Cette différence est principalement due à l'autonomie plus élevée des véhicules particuliers et à la moindre distance parcourue quotidiennement par leurs conducteurs, ce qui les rend plus compatibles avec les véhicules électriques actuels.

Les résultats de l’analyse des données de nos clients soulignent que, malgré les préoccupations liées à l'autonomie, une proportion significative de conducteurs dans divers types de flottes pourrait adopter des véhicules électriques sans rencontrer de contraintes majeures ni impacter les sujets opérationnels . Cette découverte est encourageante pour les entreprises et les conducteurs qui hésitent encore à franchir le pas et elle démontre le potentiel pour une adoption plus large des VE, avec des avantages à la clé pour l'environnement grâce à la réduction des émissions de gaz à effet de serre”, souligne Alfred Richard, cofondateur et PDG de Nelson Mobility.