Le pétrole entraîne la Bourse de Francfort dans sa chute (-2,64%)

La Bourse de Francfort n'a pas résisté mercredi à la descente des prix du pétrole, son indice vedette Dax terminant la séance sur une lourde baisse.

L'indice regroupant les trente principales valeurs allemandes a clôturé avec un repli de 2,64% à 9.167,80 points. Son pendant des valeurs moyennes, le MDax, a lui abandonné 2,34% à 18.610,64 points.

La baisse continue des cours de l'or noir a encore été stimulée mercredi par une augmentation des stocks aux Etats-Unis et des propos peu engageants de l'Iran et de l'Arabie saoudite sur une éventuelle réduction des énormes excédents actuels.

Depuis des semaines les variations des prix du pétrole se répercutent sur les marchés boursiers qui craignent des conséquences économiques pour les pays producteurs et par ricochet pour l'ensemble de l'économie mondiale.

Dans ce contexte, la place francfortoise, particulièrement sensible à la conjoncture mondiale vu les importantes exportations allemandes, n'a pas résisté et a passé l'ensemble de la journée dans le rouge.

Parmi les trente valeurs du Dax, seul le groupe de santé Fresenius a signé une séance positive, avec une progression de 3,43% à 59,71 euros, porté par des résultats 2015 jugés satisfaisants et des prévisions à horizon 2019 qui ont séduit les investisseurs.

Deutsche Börse a lui cédé 3,38% à 76,14 euros. L'opérateur boursier, qui avait gagné plus de 3% mardi, n'est pas parvenu à continuer de surfer sur ses projets de fusion avec son concurrent britannique LSE, annoncés mardi, pour créer un poids lourd mondial de la Bourse.

Le choix de Werner Baumann comme nouveau patron de Bayer à compter de mai, pour succéder à Marijn Dekkers n'a pas soutenu le titre du laboratoire allemand, qui a perdu 2,48% à 94,79 euros.

Plus forte baisse de la séance, Volkswagen a lâché 4,65% à 98,50 euros. Les plaintes continuent de s'accumuler aux Etats-Unis contre le constructeur automobile, avec le dépôt mercredi d'une plainte collective rassemblant près de 200 plaignants dans le cadre du scandale des moteurs truqués équipant ses voitures diesel.

© 2016AFP