Le directeur général Martin Lundstedt s'est félicité dans un communiqué que la rentabilité soit restée stable "grâce à une base de coûts plus basse et à l'attention portée à l'adaptation aux changements dans la demande".
Le bénéfice net est descendu à 3,77 milliards de couronnes (410 millions d'euros) et le chiffre d'affaires à 71,71 milliards. À changes et périmètre constants, la baisse des ventes n'a été que de 2%, du fait de la faiblesse de la couronne suédoise.
Hors exceptionnels, la marge opérationnelle a peu bougé, augmentant de 0,1 point à 6,1%.
Le marché des poids lourds, où Volvo a vu ses ventes reculer de 7%, est dans des conjonctures très différentes selon les régions. Elle est la moins bonne en Amérique du Sud, où elle baisse, tandis qu'en Amérique du Nord elle "ralentit par rapport à des niveaux élevés", a relevé M. Lundstedt.
En revanche, "l'Asie montre une tendance stable" et "le marché européen connaît des performances solides avec des commandes en hausse de 23%".
Parmi les marques du groupe, Renault Trucks a vu les siennes grimper de 15%, tandis que celles de Volvo (-13%), UD (-12%) et Mack (-46%) se contractaient.
"La production en Europe a été ajustée pour satisfaire la hausse de la demande", a souligné Volvo Group. À l'inverse, en Amérique du Nord, les cadences ont été réduites "pour permettre une réduction des stocks chez les concessionnaires".
Dans les engins de chantier (Volvo CE), où la rentabilité est plus faible, l'Europe, et notamment la France, a permis de compenser la faiblesse des marchés en Amérique du Sud et Moyen-Orient, du fait de la crise des matières premières.
Les bus sont sur une tendance positive en volume, même si l'évolution défavorable des changes a divisé la marge opérationnelle par deux à 1,1%.
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