La direction du site a refusé de confirmer ou d'infirmer l'information, indiquant que seul le service communication du groupe à Nanterre était habilité à réagir.
L'équipementier automobile avait annoncé en septembre 2015 la suppression de 92 postes de travail sur 300 dans son usine de Theillay en invoquant une une baisse d'activité.
La CGT de l'usine fait valoir que les bénéfices du groupe sont en progression depuis cette date et relève que le site de Theillay s'est vu confier une nouvelle production qui "va amener au site 3 millions d'euros de chiffre d'affaire par an".
Au-delà du refus d'autorisation de licenciements de quatre salariés protégés par la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) de la région Centre - l'administration n'a pas eu se prononcer sur le licenciement d'un cinquième -, la CGT de l'usine de Theillay a annoncé son intention "d'engager une action prud'homale avec les personnes licenciées de manière contrainte, pour contester le licenciement".
En effet, sur les 92 postes de travail qui devaient être supprimés, 80 salariés ont quitté l'entreprise depuis fin 2015 et une douzaine travaillent encore à Theillay, a indiqué l'AFP Denis Merrien, délégué syndical CGT.
En outre, le syndicat a indiqué avoir demandé lors d'une réunion le 27 septembre du Comité d'établissement de Faurecia Automotive Composites (FAC) "que les derniers licenciements soient purement et simplement abandonnés" au vu de la nouvelle charge de travail confiée au site de Theillay à compter de décembre 2016.
L'usine de Theillay a appartenu à Matra Automobile jusqu'en 2003 avant d'intégrer l'équipementier Ranger, puis Sora Composites, et enfin Faurecia en 2012. En 2008, elle employait plus de 400 salariés. Le groupe Faurecia, filiale de PSA, emploie plus de 98.000 personnes dans le monde.
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