A la clôture, l'indice FTSE-100 des principales valeurs a pris 53,11 points pour terminer à 7.097,50 points.
Le marché britannique a commencé la séance en baisse, avant de se redresser progressivement, au point de terminer à quelques encablures de son plus haut historique, qui date du 27 avril 2015 (7.103,98 points).
Les volumes d'échanges ont également pu être un peu plus faibles qu'à l'accoutumée en raison d'un jour férié aux Etats-Unis, même si Wall Street est restée ouverte.
Le contexte est toujours porteur pour l'indice vedette britannique qui profite de la baisse sans fin de la livre.
"Les entreprises cotées au Royaume-Uni et qui ont beaucoup d'activités à l'étranger continuent de bénéficier de la faiblesse de la livre", expliquait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Une livre plus faible dope les revenus tirés à l'étranger par les multinationales situées au Royaume-Uni lorsqu'elles en convertissent le montant en livre sterling.
Les marchés se sont également appuyés sur "le mouvement en cours de hausse des prix du pétrole", signalait M. Lawler. Le prix du baril de Brent évoluait à des plus hauts en un an après des déclarations du président russe Vladimir Poutine, qui s'est dit prêt à se joindre aux mesures de l'Opep pour limiter la production.
Les compagnies pétrolières étaient recherchées, à l'image de BP (+1,74% à 494,45 pence) et Royal Dutch Shell (action "B", +2,30% à 2.116,00 pence). Cette dernière a par ailleurs signé un accord préliminaire avec la Compagnie nationale iranienne de pétrochimie (NPC), marquant sa volonté de revenir en Iran qu'il avait quitté en raison des sanctions.
Les valeurs minières se sont distinguées dans ce contexte favorable aux matières premières. BHP Billiton a pris 2,80% à 1.267,00 pence, Rio Tinto 2,09% à 2.732,50 pence et Glencore 1,97% à 228,00 pence.
En revanche, le producteur d'or Randgold a perdu du terrain (-0,14% à 7.065,00 pence), alors que le gouvernement malien a décidé de fermer ses bureaux à Bamako en plein conflit fiscal.
Les discussions autour d'un possible "Brexit dur" ont continué de peser sur les valeurs bancaires ainsi que, selon l'analyste, la fuite de documents indiquant que dans les années suivant la crise financière de 2007 RBS a profité de la situation difficile de certaines entreprises.
Lloyds a lâché 0,23% à 52,38 pence, Barclays 0,75% à 172,30 pence et RBS 1,81% à 178,60 pence.
Enfin, la compagnie EasyJet a encore payé le prix de son avertissement sur résultat publié jeudi. Son titre a décroché de 2,29% à 875,50 pence et a désormais fondu de moitié depuis le début de l'année.
jbo/LyS
