A la fin des échanges, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 0,03% (-5,83 points) à 17.171,38 points.
L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a au contraire grignoté 0,05% (+0,69 point) à 1.363,49 points.
Signe de prudence, l'activité a été très faible avec seulement 1,66 milliard de titres échangés sur le premier marché.
Sur le volet des changes, le dollar tournait autour de 104,40 yens, quasi stable par rapport à son cours de lundi à la clôture, tandis que l'euro reculait légèrement à 115,25 yens.
"Il est difficile d'être certain avant les résultats du vote", a souligné Ryuta Otsuka de Toyo Securities interrogé par l'agence Bloomberg. Néanmoins, l'évolution des actions (qui ont monté nettement lundi et ne sont pas retombées mardi) tend à montrer que le marché parie sur la victoire de Hillary Clinton, a-t-il ajouté.
Les places étrangères en ont fait autant lundi, du fait de la recommandation du FBI de ne pas poursuivre la candidate démocrate dans l'affaire de l'utilisation d'un serveur inapproprié pour des échanges d'e-mails.
SoftBank, Nissan et Nikon dans les radars
Sur les 225 composantes du Nikkei, 119 ont augmenté, 98 baissé, les autres ayant stagné.
Si les hausses ont été modérées, plusieurs importantes baisses ont été constatées notamment pour des entreprises dont les annonces de résultats ont déçu.
Japan Steel Work, groupe de sidérurgie, a signé la plus forte chute du jour, -12,01%, tandis que le groupe de transport maritime Mitsui OSK a enregistré la plus forte progression, 3,64%.
Etait par ailleurs regardée mardi l'action du géant des télécommunications SoftBank Group, au lendemain de la présentation de ses comptes et d'une conférence de presse du PDG Masayoshi Son: le titre a pris 1,27% à 6.445 yens.
SoftBank Group a annoncé lundi un bond de 80% sur un an de son bénéfice net au premier semestre, aidé par divers facteurs exceptionnels, le patron mettant surtout en avant les progrès de Sprint et son appétit toujours fort même après avoir absorbé ARM.
Les actions des rivaux KDDI et NTT ont de leur côté respectivement perdu 1,13% à 2.975 yens et 0,92% à 4.516 yens.
Nissan était aussi dans les radars: le titre a progressé de 0,87% à 1.035,50 yens. Nissan a annoncé lundi un bénéfice net en baisse entre avril et septembre pour la première fois en quatre ans, citant le regain du yen ainsi que des incertitudes au Japon et sur les marchés émergents, mais il a maintenu ses prévisions annuelles.
Dans le même secteur de l'automobile, Toyota a gagné 1,45% à 5.894 yens. Ses résultats ont été publiés mardi après la fermeture du marché.
A noter aussi la hausse de 1,29% de l'action Nikon, le quotidien économique Nikkei ayant indiqué tôt mardi que le groupe envisageait de restructurer une partie de ses activités et de supprimer un millier d'emplois au Japon.
Après avoir mollement démenti en début de journée, Nikon a confirmé le contenu de l'article immédiatement après la clôture, ajoutant qu'il pensait désormais tomber dans le rouge en raison des frais occasionnés par cette réorganisation.
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