L'indice vedette Dax, qui a passé une bonne partie de la séance dans le rouge, a fini sur un gain de 0,20% à 10.685,54 points. Le MDax des valeurs moyennes a lui avancé de 0,61% à 20.587,26 points.
Plusieurs indicateurs américains ont fourni des impulsions positives à la place francfortoise. Les inscriptions hebdomadaires au chômage sont tombées à leur plus bas niveau depuis 43 ans et les mises en chantiers sont ressorties en octobre au plus haut depuis neuf ans, tandis que l'inflation mensuelle a continué à accélérer en octobre, ce qui est de bon augure pour une hausse des taux par la Fed en décembre.
La présidente de la banque centrale américaine a d'ailleurs de nouveau suggéré jeudi une hausse des taux le mois prochain, sans être toutefois catégorique.
Toujours sur le front des banques centrales, la BCE a rendu public le compte-rendu de sa dernière réunion, dont "le ton général soutient notre avis qu'(elle) décidera que d'avantage de stimulus est justifié lors de sa réunion du 8 décembre", selon Howard Archer, économiste d'IHS. Les investisseurs ont hâte d'en savoir plus sur la suite que donnera la Banque centrale européenne à son vaste programme de rachats d'actifs.
Sur le Dax, l'équipementier sportif Adidas a terminé en tête (+1,49% à 139,50 euros), devant le chimiste Linde (+1,46% à 152,60 euros).
L'énergéticien EON s'est retrouvé à l'exact opposé et a lâché 2,39% à 6,13 euros alors que la presse évoque le départ de son directeur financier Michael Sen pour rejoindre les rangs de Siemens (-0,60% à 107,30 euros).
Un projet confirmé par EON, qui ne donne néanmoins pas la date du départ de M. Sen. Ce dernier ne quittera pas ses fonctions avant fin 2016, a seulement affirmé le groupe dans une déclaration écrite.
Henkel, fabricant de la lessive Le Chat et des cosmétiques Diadermine, a perdu 1,19% à 107,95 euros. Le groupe a annoncé qu'il prévoyait une croissance organique de 2% à 4% de ses ventes en moyenne et un résultat ajusté par action préférentielle entre 7% et 9% d'ici 2020, et présenté une stratégie tournée vers le numérique.
esp/pre