On achète plus"premium" en augmentant son budget auto
Sur la totalité de l'année 2016, on a payé 1 457 euros deplus sa voiture neuve. Soit un prix d'achat moyen de 22 493 euros contre 21036 euros en 2015 (+6,9%). Une forte progression, plus de deux fois supérieureà celle enregistrée durant l'année passée (+ 686 euros). Plutôt régulière surles sept premiers mois de l'année hormis un pic en mai, cette progression abondi de manière exponentielle au dernier trimestre, lors du Mondial de l'Autoà Paris (1er au 16 octobre). Le salon a eu un rôle important sur les chiffresde l'année et a déclenché des coups de cœur sur certaines nouveautés.
Plus coûteuses que les véhicules sortis il y a un ou deux ans enraison de leurs équipements de pointe, ces nouveautés nécessitent desacheteurs une hausse de leur budget. Il faut également noter que de plus enplus de constructeurs ont tendance à monter en gamme - quitte àaugmenter leurs tarifs - avec un design plus élégant, des équipements connectés& intelligents, des matériaux nobles, voire un agrandissement de la taille.Le nouveau Peugeot 3008 est un bon exemple, tarifé 1 700 euros au-dessusd'un Renault Kadjar lancé en 2015, presque au niveau d'un Volkswagen Tiguan.Non mécontents de pouvoir s'installer à bord de véhicules beaux et modernes,les acheteurs adhèrent à cette nouvelle vague, si l'on en croît les bonschiffres de vente de l'année 2016 (+5,6% d'immatriculations par rapport à 2015selon le CCFA).
En 2016, on a surtout plébiscité les nouveautés
Par rapport à 2015, la remise moyenne obtenue par lesacheteurs a baissé de 1,8% pour atteindre les 22,75%. Pourtant, elleétait en augmentation continue depuis trois années consécutives. On peut liercela à la hausse du prix moyen et l'intérêt renforcé des acheteurs en 2016pour les nouveautés : elles sont moins remisées que les véhiculescommercialisés les années passées et font donc baisser la moyenne.
Néanmoins, cette remise reste conséquente et sa baisse n'est pascomparable à la forte hausse du prix moyen. Elle est tempérée via deuxprincipaux facteurs : les rabais à hauteur de -20% atteint en seulement deuxou trois mois sur les nouveaux modèles ; les rabais franchissant la barredes -35% sur les anciennes générations remplacées au Mondial de l'Auto. Durantles deux mois qui ont précédé le salon, ces véhicules déstockés ont faitaugmenter à eux seuls la remise d'1 point.
Top 10 : l'année du Lion
Un simple coup d'œil au top 10 des autos les plus plébiscitéessuffit pour se rendre compte du renversement de situation par rapport à 2015.En haut de classement, deux entrées Peugeot, le 3008 (génération 2) et le2008 (restylage). En bas de classement, trois Renault et une Nissan quireculent, le Kadjar, le Scénic, le Captur et le Qashqai. Autrement dit, 2016est l'année du succès pour Peugeot, qui a réussi à contre-attaquerl'Alliance grâce à deux nouveaux SUV. Sans oublier la 308 qui est la seuleberline du top 10, une performance en soi.
Au sein de cette bataille qui fait rage entre les deuxconstructeurs français, trois autres modèles font leur bonhomme de chemin :le Dacia Duster, sur la première marche du podium comme en 2015, avec sonargument du prix serré qui fait toujours mouche ; le Volkswagen Tiguan quigagne 7 places grâce au lancement d'une seconde génération plus moderne ;le Hyundai Tucson, l'outsider qui permet de se démarquer.
On peut dégager de ce classement une autre informationimportante : la continuité dans la domination des SUV et autres crossovers.Ces véhicules qu'on croyait être un simple effet de mode prennent de plus enplus d'ampleur et deviennent standards dans les gammes des constructeurs. En2016, leur part parmi les offres plébiscitées sur Kidioui.fr a progressé deplus de 10% et a atteint un nouveau record : 45,4%.
Répartition diesel-essence: statu quo
La répartition des carburants sur l'année 2016 offre une visionfloue. Alors qu'elle prenait une direction claire depuis plusieurs années, avecl'essence gagnant du terrain sur le diesel, elle s'est figée cette année.Ainsi, on se trouve à peu de choses près aux mêmes niveaux qu'en 2015, postscandale Volkswagen : 59,4% de part pour le diesel, 38,4% pour l'essence.
Commentexpliquer ce coup de frein ? Par les signaux contraires envoyés aux acheteursqui ne savent plus quoi penser. Si l'année 2016 a été sévère pour le dieselavec les contrôles répétés d'émissions de CO2 chez les constructeurs, lacommission Royal ou encore le lancement des pastilles écologiques, elle n'a pasnon plus poussé l'essence vers le haut. Ce carburant aurait du profiter d'unebaisse de taxes au 1er janvier, cela a été annulé, et le durcissement du barèmeécologique pour 2017 (malus à 127 g/km) ne va pas en sa faveur. Preuve que sonpoids est encore faible : lors de la pénurie en mai, c'est surtout la rupturede stock du diesel qui a paralysé le pays.
Le baromètre Kidioui.fr a été établi à partir des donnéesrécoltées lors des centaines de milliers de requêtes trimestrielles desinternautes en recherche de véhicule neuf, et des données fournies dans les 30000 offres de nos vendeurs partenaires, mises à jour quotidiennement.
A propos de Kidioui.fr
Créé en 2007 par Ouri Stopek et Alexis Vioux,le site Kidioui.fr est le 1er comparateur français d'offres automobiles pourles véhicules neufs et d'occasions. Kidioui.fr c'est la garantie pour lesinternautes de payer moins cher : un minimum de 20% de remise moyenne constatéset jusqu'à 45 % de remise sur le tarif constructeur. Plus de 25 000 offresautomobiles sont mises à jour quotidiennement et dénichées parmi les meilleuresoffres des 1 000 vendeurs professionnels agréés.
Pas besoin de chercher, de négocier, de se déplacer, les prix les plus bas sont disponibles immédiatement et gratuitement.Kidioui.fr propose le bon prix sans négocier !