Comment est calculé le PRK 2017 ?
- Les experts de L’argus ont pris en compte l’ensemble des critères liés à l’achat,
au fonctionnement et à la détention d’un véhicule : - L’achat est calculé sur la base du prix catalogue constructeur en incluant
le bonus/malus et les frais de carte grise (42 € : coût moyen en France du cheval fiscal) - Le financement (taux de crédit de 2,8% pour 15 000 € et 36 mois)
- L’assurance (en tous risques avec 50% de bonus)
- La valeur résiduelle
- L’entretien courant (révisions, remplacement des pièces d’usure courantes…)
La consommation de carburant (chiffres constructeurs majorés de 15%
pour coller à un usage réel).
Ce qu’il faut retenir du PRK 2017 :
- En 2017, le PRK varie entre 0,47 € (Dacia Sandero 0.9 TCe 90 Ambiance) et 5,02 € (BMW Série 5 Gran Turismo 535iA xDrive 306ch M Sport) pour 15 000 km parcourus la 1ère année de détention.
- Un prix de revient moyen en baisse
La stabilité du PRK constatée en 2016 laisse place à une baisse pour une grande partie des véhicules et ce, quel que soit le carburant utilisé. À titre d’exemple, la Dacia Sandero 0.9 TCe 90 Ambiance, championne toutes catégories, passe de 0,53 €/km à 0,47€ en 2017. Plusieurs explications à cela. Acheter une voiture à crédit n’a jamais été aussi intéressant en raison de taux hyper-compétitifs. Et la consommation des véhicules continue de baisser, alors que les prix à la pompe étaient relativement bas en 2016.
La revanche de l’essence
Les véhicules à essence reviennent en grâce aux yeux des acheteurs au détriment du diesel qui, s’il représente encore 52,1 % des ventes en 2016, est en baisse de - 5,1%.
Le « scandale du diesel » a provoqué une véritable prise de conscience des acheteurs. Mais pas seulement. Les nouvelles motorisations à essence ont aussi gagné en sobriété, réduisant ainsi l’écart avec les blocs diesels. Enfin, ces derniers ne bénéficient plus de l’argument d’une moins forte décote et, par conséquent, d’une meilleure revente en occasion, bien au contraire.
Les records du PRK 2017
Dacia, champion toutes catégories
Avec un PRK de 0,47€, la Dacia Sandero est le moins cher des 1.500 véhicules du PRK. Titre qu’elle partage avec la Suzuki Celerio et sa grande sœur la Dacia Logan. Mais si les 50 premières places sont occupées par de petites citadines, le constructeur roumain fait exception puisque ses véhicules appartiennent aux catégories supérieures. Outre les Sandero et Logan, le Duster et le Dokker figurent aussi dans le top 50.
Record 2017 : 5,02 € du kilomètre pour le BMW Série 5 Gran Turismo
Avec le PRK le plus élevé parmi les 1500 véhicules, le BMW Série 5 Gran Turismo 535iA xDrive 306ch M Sport est le véhicule le plus onéreux à l’utilisation.
Pour 15.000 km parcourus, il coûte 5,02 € par km la 1ère année de détention. Un PRK record dû à son prix d'achat élevé dans sa catégorie et son moteur à essence gourmand, combinés à sa faible valeur de revente.

Moins on roule, plus cela coûte cher
C’est une constante, le prix de revient kilométrique désavantage les petits rouleurs. Cela tient au fait que les frais fixes (assurance, révision…) demeurent les mêmes quel que soit le kilométrage. Plus on roule, et moins son véhicule coûte au kilomètre.
Par ailleurs, la courbe de décote reste très forte en début de vie, ce qui explique un PRK élevé, celui-ci baissant avec le temps et les kilomètres.
Essence, diesel…ou hybride : quelle motorisation est la plus rentable ?
Si un diesel consommera toujours moins qu’un moteur à essence, sa rentabilité ne se calcule pas seulement en fonction du prix à la pompe. L’amortissement d’un diesel dépend surtout du kilométrage annuel parcouru. En deçà de 20 000 km annuels, il ne présente plus de véritable avantage financier par rapport à un véhicule équipé d’une motorisation à essence de dernière génération, moins énergivore.
A titre d’exemple, une Peugeot 208 1.2 Puretech 82 revient à 0,78 €/km (pour 1 an et 10 000 km) contre 0,81 € pour la version 1.6 BlueHDi 75. En revanche, la question est tout autre pour les gros véhicules et les automobilistes qui roulent plus de 25 000 km par an.
Quant à l’hybride, son prix de revient kilométrique est plus avantageux que celui de la version à essence équivalente en raison de son moindre appétit en ville, et il peut rivaliser avec le diesel notamment sur les citadines et berlines compactes à l’image des Toyota Yaris et Auris. Cette dernière revient à 0,59 €/km dans sa version 1.2 T 116 ch, et 0,53 €/km en hybride et en diesel 112 D-4D.