La Bourse de Paris en petite hausse (+0,12%)

La Bourse de Paris évoluait en petite hausse mardi après l'ouverture en repli de Wall Street (+0,12%), les marchés peinant à trouver une tendance franche avant une intervention attendue de la présidente de la Réserve fédérale américaine.

A 15H39 (14H39 GMT), l'indice CAC 40 gagnait 6,75 points à 4.893,98 points, dans un volume d'échanges de 1,54 milliard d'euros. La veille, il avait fini sur une nette hausse de 1,24%, à son plus haut niveau en clôture depuis un mois.

"Après la forte hausse de la veille, les marchés européens sont à l'équilibre, dans l'attente de l'audition (bi-annuelle) de Janet Yellen (la présidente de la Fed, NDLR) devant la commission bancaire du Sénat", relèvent les analystes de Aurel BGC.

La cote parisienne a en effet ouvert à l'équilibre sans beaucoup évoluer par la suite, les investisseurs patientant avant d'entendre les propos de Mme Yellen.

"Ce rendez-vous est important car la présidente devrait logiquement faire ses commentaires concernant +l'état+ de l'économie américaine. On se souvient qu'il y a exactement un an, les indices avaient +corrigé+ après son passage sur le gril", relèvent de leur côté les experts de Mirabaud Securities Genève.

Du côté des indicateurs, les investisseurs avaient par ailleurs un agenda fourni, avec notamment les prix à la production aux Etats-Unis, qui ont augmenté en janvier plus fortement que ne s'y attendaient les analystes.

En zone euro, la croissance a été légèrement révisée à la baisse (+0,4%) au quatrième trimestre mais restée inchangée sur un an (+1,7%).

Celle de l'Allemagne a gagné un peu en dynamisme, remontant à 0,4% au quatrième trimestre. L'inflation du pays a aussi accéléré en janvier, tandis que le moral des investisseurs s'est dégradé en février.

Sur le front des valeurs, Michelin profitait (+1,35% à 105,40 euros) d'un bénéfice net en hausse de 43,3% pour 2016 à 1,66 milliard d'euros, améliorant encore sa rentabilité opérationnelle.

EDF à l'inverse reculait de 2,14% à 9,21 euros, pénalisé par la confirmation d'une année 2017 qui s'annonce "difficile", après des résultats 2016 globalement marqués par un contexte de marché défavorable malgré un bénéfice net en nette hausse.

Maurel et Prom s'enfonçait de 5,20% à 4,01 euros, les investisseurs s'inquiétant du recul de l'activité de forage, même si l'activité a progressé de 15% à 317 millions d'euros en 2016.

Peugeot gagnait 3,54% à 18,56 euros, après avoir indiqué réfléchir à la possibilité d'acquérir les activités européennes de l'américain General Motors (GM) en déficit chronique. Renault progressait également (+3,25% à 90,34 euros), soutenu par un relèvement de sa recommandation à "conserver" par Jefferies.

Carmat prenait 2,22% à 29,95 euros après avoir démenti toute intention de quitter la France, disant espérer une reprise rapide d'un essai clinique crucial.

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