La Bourse de Francfort termine sur une hausse (Dax : 0,16%)

La Bourse de Francfort a terminé la première séance de la semaine dans le vert malgré les déboires de l'action de Deutsche Börse, dont la fusion avec l'opérateur boursier londonien LSE est compromise.

L'indice vedette Dax a clôturé lundi en hausse de 0,16% à 11.822,76 points et le MDax des valeurs moyennes a avancé de 0,08% à 23.362,63 points.

Le Dax est resté en dessous du seuil symbolique des 12.000 points abandonné vendredi, quand les investisseurs ont profité de la bonne santé de l'indice pour prendre leurs bénéfices.

Le marché "était encore trop faible aujourd'hui pour oser repartir à l'assaut", observe Jochen Stanzl, analyste de CMC Markets.

Dans un climat marqué par la fébrilité des investisseurs quant à l'environnement politique, la place francfortoise patiente avant de connaître mardi soir les priorités législatives, notamment en matière économique, du président américain Donald Trump, qui doit les détailler devant le Congrès.

Sur le Dax, l'équipementier sportif Adidas a engrangé 3,88% à 157,80 euros. La banque UBS a relevé sa recommandation sur le titre de "neutre" à "acheter" et son objectif de cours de 141 à 180 euros par titre, selon le courtier Steubing, rendant ainsi l'action très attrayante.

Les valeurs de l'énergie ont également été recherchées. Eon a pris 2,48% à 7,32 euros et son rival RWE 1,06% à 13,36 euros.

Le groupe automobile Volkswagen a au contraire perdu du terrain (-0,88% à 140 euros) après avoir dévoilé par avance vendredi soir ses résultats annuels. Il a dégagé un bénéfice net de 5,1 milliards d'euros l'an passé, après une perte inédite de 1,6 milliard d'euros en 2015 dans le sillage du scandale du diesel.

Deutsche Börse a terminé en queue de peloton (-2,35% à 79,71 euros) mais réduit ses pertes après avoir lâché plus de 5% en séance.

Le London Stock Exchange a annoncé dimanche soir ne pas pouvoir "répondre positivement" à la demande de la Commission européenne de se séparer de sa part majoritaire dans l'opérateur boursier italien MTS.

La balle est désormais dans le camp de Bruxelles, qui avait émis de sérieuses réserves sur le projet pour des raisons de concurrence, et demandé aux candidats aux mariages de faire des concessions. Deutsche Börse a indiqué dimanche attendre une décision de l'UE vers la fin mars.

C'est la troisième fois que le LSE et Deutsche Börse tentent de s'unir: les deux opérateurs avaient par deux fois échoué, en 2000 et 2005.

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