Accueilli chaleureusement par ses dirigeants qui assurent avoir tiré "un excellent bilan du quinquennat", avec quelque 500 embauches depuis 2012 notamment grâce au CICE (Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi), M. Hollande s'est adressé, à 17 jours du premier tour de la présidentielle, à la France rurale "qui peut parfois douter d'elle-même", se sentir "abandonnée" face aux métropoles.
"On a absolument besoin que la France soit dans l'Europe, qu'elle porte sa voix, que la France soit dans le monde et qu'elle fasse, autant que possible, la valorisation de ses technologies", a-t-il martelé, critiquant implicitement la position de candidats hostiles à l'Europe ou favorables au protectionnisme.
"Vous avez besoin du monde et le monde a besoin de vous. Et ceux qui vous parlent de vous refermer sur vous-mêmes, au nom d'acheter en France, de ne vendre qu'à des Français, mais ce ne serait pas possible", a-t-il encore dit.
"A l'orée d'un scrutin présidentiel qui nous fait entrevoir un vote extrême encore progresser, notamment dans cette France profonde qui souffre, qui ne comprend pas certaines décisions comme celle de la mairie de Paris qui (...) promeut et force à l'achat d'autocars électriques chinois, il apparaît essentiel de défendre notre France industrielle", a déclaré pour sa part le président d'Iveco, Pierre Lahutte, filiale du groupe italo-américain CNH industrial (ex-Fiat industrial).
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