A quelques points de son record de clôture de début juin, l'indice vedette Dax a gagné sur la séance 0,80% à 12.815,72 points, faisant néanmoins du surplace sur l'ensemble de la semaine. Le MDax des valeurs moyennes a avancé de 1% à 25.410,57 points vendredi.
Tout au long de la journée, les investisseurs se sont montrés plutôt de bonne humeur et ce malgré l'échec de la Première ministre britannique Theresa May à conserver sa majorité absolue au Parlement, ce qui risque de clairement compliquer la donne en ce qui concerne le Brexit.
"Il n'y a pas eu de grosse réaction sur les marchés au résultat des élections du Royaume-Uni (...) et l'une des raisons à cela est que ce résultat n'a pas été un choc total", comme cela avait été le cas pour le référendum d'il y a un an, quand les Britanniques avaient opté pour une sortie de l'Union européenne, expliquent les analystes de Capital Economics.
Par ailleurs, si on se concentre sur l'Allemagne, aucun signe de faiblesse n'est attendu pour la première économie européenne sur les années à venir, comme le montre le relèvement des prévisions de croissance de la Bundesbank, la banque centrale allemande, pour les années 2017 à 2019.
Sur le Dax, HeidelbergCement a dominé la séance (+3,13% à 84,44 euros) devant le chimiste BASF (+2,77% à 86,59 euros).
Volkswagen a avancé de 0,26% à 132,60 euros alors que les ventes mondiales de la marque automobile du même nom ont augmenté de 3,5% sur un an en mai.
ProSiebenSat.1 a en revanche cédé 0,11% à 36,91 euros. Le groupe de télévision a annoncé la création avec TF1 et Mediaset d'une régie publicitaire commune qui leur permettra de proposer aux annonceurs des espaces pour diffuser des campagnes vidéo numériques de dimension européenne.
Les énergéticiens sont un peu retombés après avoir brillé mercredi et jeudi grâce à la perspective d'un remboursement d'un impôt sur le combustible nucléaire censuré par la Cour constitutionnelle allemande. RWE a cédé 1,30% à 19,73 euros et Eon 0,33% à 8,80 euros.
Parmi les valeurs hors indice, Air Berlin a progressé de 4,98% à 0,93 euro. Après l'annulation annoncé jeudi d'un projet de coentreprise entre TUI et son actionnaire Etihad, incluant sa filiale Niki, Etihad et Air Berlin ont confirmé leur intention que les parts de la compagnie allemande dans Niki soient cédées à la compagnie du Golfe.
Asphyxié financièrement, Air Berlin a fait une demande auprès de l'Etat allemand pour recevoir une garantie publique, une demande qui est actuellement examinée, mais nécessite "un concept solide pour l'avenir", a indiqué une porte-parole du ministère allemand de l'Economie.