La bourse de Francfort en baisse (-0,09%)

La Bourse de Francfort a fini en très léger repli vendredi, ralentie à l'approche du seuil inédit des 13.000 points par des prises de bénéfices et un rapport décevant sur l'emploi américain.

L'indice vedette Dax a terminé en petite baisse de 0,09%, à 12.955,94 points, alors que le MDax des valeurs moyennes a cédé 0,48%, à 25.981,36 points.

En légère hausse dans la matinée, après la publication de commandes industrielles meilleures que prévu en Allemagne, la place francfortoise a marqué le pas avant de basculer dans le rouge dans l'après-midi.

Les investisseurs ont été déçus par le rapport mensuel sur l'emploi américain selon lequel la première économie mondiale a détruit 33.000 emplois en septembre, alors que les analystes attendaient 75.000 créations d'emplois.

Cette statistique est pourtant largement faussée par l'impact des ouragans Harvey au Texas et Irma en Floride, sans refléter la réelle vigueur du marché du travail. Il faudra attendre "le rapport de novembre" pour avoir une donnée fiable, observait Commerzbank dès la semaine dernière.

Côté valeurs, Volkswagen a fini en hausse de 0,78% à 142,80 euros, après avoir annoncé des ventes mondiales record de 593.700 véhicules livrés en août, soit 8,4% de plus que le mois précédent. Sur les neuf premiers mois de l'année, les ventes se situent 2,7% au-dessus de leur niveau de la même période de l'an dernier.

Son rival Daimler, maison-mère de Mercedes-Benz, a de son côté gagné 0,38% à 68,70 euros, modestement récompensé pour "le meilleur troisième trimestre de l'histoire" de Mercedes, avec 573.026 véhicules vendus, soit 7,9% de hausse sur un an.

Les chimistes Bayer (+0,51% à 117,20 euros) et BASF (-0,40% à 89,97 euros) ont diversement réagi au rebond de 6,7% des commandes de produits semi-finis dans l'industrie allemande au mois d'août, comme l'a détaillé l'Office fédéral de la statistique.

Dans le rouge, Commerzbank a cédé 0,56% à 11,58 euros. Selon le Canard Enchaîné, Emmanuel Macron "verrait d'un (très) bon oeil un rapprochement entre BNP Paribas et Commerzbank", mais le patron de BNP, Jean Lemierre, a estimé jeudi auprès de Bloomberg TV que la consolidation bancaire se ferait d'abord "au niveau national" avant d'être transfrontalière.

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