L'indice vedette Dax a échoué en clôture au seuil des 13.000 points, franchis la veille en séance, mais a gagné 0,07% à 12.991,87 points. Le MDax des valeurs vedettes a de son côté pris 0,09% à 26.081,63 points.
La place francfortoise a oscillé autour de l'équilibre une grande partie de la journée, faute de catalyseur majeur, hésitant dans l'après-midi face aux résultats trimestriels contrastés aux Etats-Unis.
La saison des publications d'entreprises ne démarrera que jeudi en Allemagne, mais "pour peu qu'elle ne déçoive pas, la voie est ouverte pour de nouveaux records", pronostique Milan Cutkovic, stratégiste chez AxiTrader.
"Les risques géopolitiques ont diminué, la crise catalane s'est calmée", et seul le niveau encore élevé de l'euro vient assombrir l'humeur sur un marché riche de valeurs exportatrices, poursuit-il.
Bayer a gagné 1,16% à 118,15 euros, tiré par l'annonce d'un accord avec son compatriote BASF (-0,46% à 88,90 euros) pour lui céder des activités agrochimiques pour 5,9 milliards d'euros, une démarche destinée à faciliter sa fusion avec l'américain Monsanto.
Plusieurs analystes ont salué la pertinence de l'opération pour BASF, qui fait son entée dans le domaine des semences après être resté à l'écart des consolidations du secteur, mais le prix est "très élevé", selon Peter Spengler de DZ Bank.
BMW a cédé 0,63% à 87,27 euros. Le groupe s'est pourtant félicité d'avoir vendu 10.000 modèles tout électriques ou hybrides au seul mois de septembre. Mais les ventes mondiales de ses voitures BMW et Mini, toutes motorisations confondues, ont quasiment fait du surplace (+0,8%) le mois dernier, sous l'effet notamment d'un recul en Europe.
Volkswagen a de son côté grappillé 0,31% à 144,15 euros, après avoir annoncé la livraison en septembre de plus d'un million de véhicules pour la première fois de son histoire, soit 6,6% de plus qu'il y a un an.
Lufthansa (-0,34% à 25,04 euros) a essuyé des prises de bénéfices au lendemain d'une hausse liée au rachat annoncé de plus de la moitié d'Air Berlin, son concurrent en déconfiture.
Enfin, la Bourse de Francfort a accueilli en fanfare un nouveau venu, Voltabox spécialiste des batteries pour engins électriques, très demandé par les investisseurs avec un titre à 31,80 euros, en hausse de 32,51% par rapport à son prix d'émission.
Voltabox, qui équipe notamment BMW et le fabricant de robots industriels Kuka, a levé quelque 152 millions d'euros pour financer son développement, alors que la petite société affiche un carnet de commandes de 600 millions d'euros.
cfe/tes