L'indice vedette Dax a cédé 2,34 points à 13.061,87 points sur la séance. Le MDax des valeurs moyennes a en revanche avancé de 0,48% à 26.917,36 points.
Sur fond de poursuite de l'impasse politique en Allemagne, toujours dépourvue de nouveau gouvernement, et de nouvelles tensions entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, la place francfortoise a pris de l'allure avant de freiner en fin de séance face à la remontée de l'euro face au dollar.
Le marché a pourtant reçu plusieurs impulsions positives dans la journée.
La croissance de l'économie américaine a accéléré au 3e trimestre, davantage qu'initialement annoncé. Le Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a ainsi crû de 3,3% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, après 3,1% au deuxième trimestre.
Outre-Atlantique toujours, les promesses de ventes de logements ont fortement rebondi en octobre, dépassant les attentes des analystes.
Autre bonne nouvelle, la confiance économique en zone euro a de nouveau progressé en novembre pour atteindre son plus haut niveau depuis octobre 2000.
Enfin en Allemagne, l'inflation est repartie de l'avant en novembre (1,8%) après un coup de mou en octobre (1,6%). Cette "légère reprise" n'est pas le signe d'une surchauffe mais principalement le résultat de prix du pétrole plus élevés et d'une période de vacances scolaires conjuguée à un jour férié exceptionnel pour le 500e anniversaire de la Réforme, souligne Carsten Brzeski, chef économiste chez ING Diba.
Sur le Dax, Volkswagen a brillé en gagnant 3,39% à 176,70 euros. Le laboratoire pharmaceutique Merck KGaA s'est adjugé 1,75% à 90,48 euros et Deutsche Bank 2,36% à 16,07 euros.
Lufthansa a reculé de 0,78% à 28,69 euros. Le groupe aérien a indiqué offrir 700.000 places supplémentaires sur ses lignes pour la saison hivernale, notamment en Allemagne, afin de combler en partie la disparition du rival Air Berlin, insolvable, et de limiter la hausse mécanique des prix des billets.
Lufthansa attend une décision de la Commission européenne concernant son souhait de racheter des activités d'Air Berlin et en particulier la filiale autrichienne Niki. Selon le magazine Der Spiegel, Bruxelles pourrait s'y opposer, ce qui pourrait rendre Niki insolvable à court terme.
RWE a glissé de 0,10% à 19,63 euros. La justice allemande doit se prononcer jeudi sur la recevabilité de la requête engagée par un fermier péruvien contre le géant de l'énergie pour le contraindre à réparer les effets du changement climatique dans les Andes.
Infineon a fini en bas du tableau (-4,54% à 23,22 euros).
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