La Bourse de Londres finit en hausse de 0,60%

La Bourse de Londres a fini mardi en hausse de 0,60%, rassurée par la fin d'une crise au sein de la coalition au pouvoir en Allemagne.

L'indice FTSE-100 des principales valeurs a gagné 45,44 points pour atteindre 7.593,29 points.

La chancelière allemande Angela Merkel, à la tête d'une coalition entre le CDU, son parti de centre-droit, et le CSU, un parti bavarois, a du faire face ces derniers jours à de fortes oppositions au sein de son gouvernement sur le sujet de l'immigration. Cependant, la chancelière à réussi à se mettre d'accord avec ses ministres, et une crise plus grave encore a pu être évitée.

"Angela Merkel a réussi à tirer l'Allemagne du bord du précipice grâce à un accord de dernière minute qui a pacifié les rebelles dans son gouvernement", a expliqué Fiona Cincotta, analyste chez City Index, "il y a eu un soupir de soulagement collectif dans tous les marchés européens".

Les compagnies pétrolières, profitant de la hausse récente du prix du brut, ont grimpé mardi. BP a gagné 1,43% à 581,40 pence, tandis que Royal Dutch Shell (action "B") a grimpé de 0,60% à 2.689,00 pence.

Les compagnies pharmaceutiques et de biotechnologie sont aussi montées. GlaxoSmithKline a fini en hausse de 1,70% à 1.543,00 pence, Shire de 1,07% à 4.260,00 pence et AstraZeneca de 0,41% à 5.203,00 pence.

Le secteur minier n'a pas été pas en reste, avec des hausses chez Fresnillo (2,06% à 1.138,00 pence), Randgold Resources (2,06% à 5.850,00 pence), Antofagasta (1,36% à 970,00 pence) et BHP Billiton (1,02% à 1.670,00 pence).

Glencore, en revanche, a cédé 8,10% à 321,00 pence après sa convocation devant la justice américaine dans le cadre d'une vaste enquête pour corruption liée à ses activités au Nigeria, au Venezuela et en République démocratique du Congo (RDC).

Parmi les pertes du jour, on a trouvé aussi le fabricant de semi-conducteurs Micro Focus International, qui a abandonné 8,04% à 1.235,50 pence. Selon un cabinet d'avocats, l'entreprise aurait dissimulé les problèmes connus par l'ex-division de logiciels du groupe informatique américain Hewlett Packard Enterprise (HPE) avec laquelle il a fusionné l'an passé.

str/pn/pb

© 2018AFP