Vers 13H55 GMT, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, perdait 0,24%, à 25.181,96 points.
Le Nasdaq, à forte coloration technologique, avançait de 0,22%, à 7.858,10 points.
L'indice élargi S&P 500 prenait 0,04%, à 2.821,61 points.
La Bourse de New York avait déjà terminé mardi en ordre dispersé, les résultats très bien accueillis de quelques entreprises ne masquant pas une légère inquiétude des investisseurs dans le contexte de guerre commerciale: le Dow Jones avait pris 0,79% et le Nasdaq avait perdu 0,01%.
Mercredi, le titre Boeing lâchait 2,24% alors que deux charges d'un montant total de 418 millions liées à une nouvelle hausse des coûts de l'avion ravitailleur KC-46 sont venues éclipser un bond de 25,5% de son bénéfice net au deuxième trimestre.
General Motors reculait quant à lui de 6,28% après avoir abaissé ses prévisions annuelles en invoquant la hausse des coûts des matières premières, conséquence des nouvelles taxes sur les importations d'acier et d'aluminium imposées par l'administration Trump.
Fiat Chrysler (FCA), dont l'emblématique patron pendant 14 ans Sergio Marchionne vient de mourir, plongeait de 9,80% après la chute de son bénéfice net de 35% au deuxième trimestre, nettement en-dessous des attentes des analystes.
Ces résultats "pèsent sur le moral des investisseurs", ont observé les analystes de Charles Schwab.
Plus largement, Phil Davis, de PSW Investment, a rappelé que 87% des entreprises du S&P 500 ayant publié mardi soir leurs résultats avaient battu les estimations des analystes.
Or ces entreprises "ne font mieux que de 4,5% en moyenne par rapport aux estimations, contre 5,6% l'an dernier", a-t-il observé. "En fait, les analystes abaissent leurs prévisions du troisième trimestre", a-t-il ajouté.
Après la clôture sont attendus les résultats de Facebook, Gilead Sciences, Mondelez, PayPal et Ford.
L'incertitude des marchés à l'ouverture était également liée à la rencontre entre le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le président américain, Donald Trump, qui évoqueront les conflits commerciaux, a noté Patrick O'Hare, de Briefing.
Le marché obligataire se détendait: le rendement sur la dette américaine à dix ans baissait à 2,943%, contre 2,949% mardi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,067%, contre 3,076% en fin de séance précédente.
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