L'indice vedette a perdu 10,9 points sur la séance pour finir à 12.527,42 points. Le MDax des valeurs moyennes a de son côté pris 0,39%, à 27.207,79 points.
"Après les accords commerciaux conclus avec le Mexique, les investisseurs ne devraient pas tirer de conclusions positives pour les négociations avec la Chine. La situation est toujours bloquée entre les Etats-Unis et la Chine et Donald Trump semble actuellement n'avoir aucun intérêt à rechercher une solution rapide", a commenté Thomas Altmann de QC Partners, cité par DPA.
Aussi, le marché boursier allemand "continue de piétiner, étant stimulé par le marché américain mais freiné en même temps par les problèmes européens que l'on a un peu vite fait de mettre sur le dos du président Trump", estime quant à lui Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.
La voie d'une Europe forte qui s'accorde avec un partenaire britannique "est actuellement recherchée en vain, de sorte que les bourses en Europe attendent encore avant de pouvoir faire un grand saut vers l'avant", ajoute-t-il.
Le marché n'a guère réagi mardi à la publication par la Banque centrale européenne de l'évolution des crédits au secteur privé en zone euro, lesquels ont augmenté en juillet sensiblement au même rythme qu'en juin.
"La croissance des prêts aux ménages et aux entreprises a stagné, n'apportant qu'un faible soutien à la croissance du PIB dans les mois à venir", a commenté Bert Colijn, économiste chez ING.
Les valeurs automobiles ont été demandées tout au long de la séance, BMW finissant en hausse de 1,44% à 84,39 euros, VW de 1,36% à 143,38 euros et Daimler de 0,34% à 56,30 euros. Ces constructeurs, particulièrement exposés aux incertitudes commerciales, ont profité de la détente outre-Atlantique sur ce dossier.
Le chimiste BASF a reculé de 0,22% à 80,55 euros. Sa filiale Wintershall, le premier producteur allemand de pétrole et de gaz, a annoncé mardi qu'il planifiait d'investir environ deux milliards d'euros dans l'exploration et le développement de ses champs en Norvège d'ici 2020.
La plus petite capitalisation boursière de l'indice, Commerzbank, a reculé de 1,23% à 8,38 euros. Chaque séance qui passe rapproche la deuxième banque allemande de la sortie du Dax, l'opérateur boursier Deutsche Börse devant faire connaître sa décision le 5 septembre.
Selon toute vraisemblance, l'indice phare va accueillir à la place Wirecard, une fintech spécialisée dans les circuits électroniques de paiements et qui pèse plus de 23 milliards d'euros en bourse, soit plus du double de Commerzbank et un peu plus que Deutsche Bank (-1,53% à 9,86 euros).
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