Steva: un seul repreneur en lice

L'italien OMA est le seul en lice pour la reprise de l'emboutisseur Steva en redressement judiciaire, a-t-on appris auprès d'un représentant des 110 salariés de l'usine implantée en Haute-Vienne, à la sortie d'une audience au tribunal de commerce de Lyon.

Steva, implanté à Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) et spécialisé dans l'emboutissage, l'assemblage et la soudure à destination de l'industrie, est en redressement judiciaire depuis avril.

En octobre, le tribunal de commerce de Lyon a prolongé pour six mois la période d'observation.

Mardi, à l'issue d'une audience intermédiaire, Bruno Grimaux, délégué syndical Force Ouvrière élu au comité d'entreprise, a indiqué qu'OMA était désormais la seule en lice pour la reprise avec un engagement désormais de préserver 83 emplois, contre 68 précédemment.

"Ils n'ont pas fait d'effort particulier, car les 68 annoncés précédemment étaient calés sur nos chiffres 2017 où l'entreprise accusait une perte de 2 millions d'euros. Or depuis, la situation s'est redressée, ils ont donc ajusté leur offre en fonction des chiffres 2018 et du prévisionnel de 2019", avance le syndicaliste.

Bowden et le groupe espagnol Rubi IPM ne sont en revanche plus intéressés, selon lui.

Une prochaine audience doit se tenir le 14 mars avant la date butoir du 4 avril.

Steva appartenait jusqu'en 2014 au même groupe (Altia) que l'ex-équipementier GM&S Industry -aujourd'hui La Souterraine Industrie, LSI - repris en septembre 2017 dans la Creuse au terme d'un conflit social dur, avec la perte de 156 emplois sur 276.

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