A Paris, 180 à 200 chauffeurs VTC s'étaient rassemblés tôt place Dauphine, selon les organisateurs, avant de se diriger vers Bercy en traversant Paris via l'Assemblée nationale et le ministère des Transports, situé boulevard Saint-Germain.
Toutefois ils étaient bloqués par les forces de l'ordre à la mi-journée face à l'École militaire, ont-ils indiqué à l'AFP.
A Bordeaux, la manifestation devait durer également toute la journée et mener les chauffeurs VTC en plusieurs points stratégiques de la ville, avec à chaque arrêt une action de blocage temporaire: partis du parc des Expositions, ils sont allés gare Saint-Jean à l'arrivée de trains venant de Paris. Ils prévoyaient de se rendre ensuite devant la préfecture et la mairie en centre-ville ainsi qu'à l'aéroport de Bordeaux/Mérignac.
Des mouvements similaires étaient prévus notamment à Marseille et Lille, ont indiqué les organisateurs. A Lyon, la manifestation des chauffeurs VTC est prévue mercredi.
Ces manifestations sont accompagnées de grèves qui seront renouvelées les mardis de février et de mars.
Les chauffeurs VTC demandent en particulier le renforcement de la lutte contre les plateformes illégales et les fausses cartes VTC, la fixation d'un tarif minimum, un numerus clausus de leur profession et la détaxation des carburants.
A Bordeaux, ils réclament en outre le droit de circuler dans les voies de bus, un emplacement dédié pour charger et décharger à la gare et à l'aéroport, et un accès aux rues du centre-ville qui comportent des bornes automatiques.
Par ailleurs, dans la matinée, le ministère des Transports a annoncé avoir demandé à l'application de covoiturage Citygo "de faire cesser toute pratique illégale" sur son site. Les chauffeurs VTC reprochent à des conducteurs utilisant Citygo de multiplier les trajets et les parcours, au risque de transformer le covoiturage en une activité de transport de personnes.