"Le plus important est de retisser des liens de confiance avec le Japon et Nissan", a déclaré M. Le Maire, dans un entretien publié sur le site des Echos.
"Je crois que Jean-Dominique Senard est en train de réussir", a-t-il ajouté, jugeant qu'il était "dans la bonne direction pour consolider l'Alliance" entre Renault et son partenaire japonais. Il n'a cependant pas donné de précision concrète sur cette amélioration de la relation entre les deux partenaires.
M. Senard a pris les rênes du constructeur automobile français mi-janvier, à la suite de la démission de Carlos Ghosn, incarcéré au Japon pour des malversations financières présumées.
"Nous attendons bien sûr dans les jours qui viennent les résultats de l'enquête interne prévue sur RNBV", société néerlandaise qui coordonne les activités de l'alliance automobile franco-japonaise, a par ailleurs précisé M. Le Maire.
L'Etat, premier actionnaire de Renault, avait demandé au groupe de réaliser deux audits distincts, l'un sur Renault, l'autre sur cette société néerlandaise Renault-Nissan BV (RNBV) pour mettre au jour d'éventuels manquements de M. Ghosn.
Le nouveau président de Renault s'est rendu à Tokyo mi-février afin de rencontrer les dirigeants de Nissan et de Mitsubishi Motors, troisième membre de l'alliance.
L'objectif était de rétablir la confiance entre les partenaires, mise à mal par l'affaire Ghosn.
L'arrestation de Carlos Ghosn, le 19 novembre à Tokyo, a fait éclater au grand jour les tensions entre les groupes, qui sont notamment divisés sur partage du pouvoir au sein de l'alliance.
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