L'indice vedette a terminé sur un gain de 97,9 points à 11.526,04 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a progressé de 0,70% à 24.722,02 points.
La séance a démarré d'un bon pied en apprenant que la Chine et Etats-Unis ont eu des discussions "constructives" lors d'un cycle de négociations qui s'est terminé vendredi à Pékin, même s'il reste encore beaucoup de travail avant de parvenir à un accord visant à régler leur différend commercial.
Surtout, les deux pays ont rapproché leurs vues sur des points sensibles tels que le transfert de technologies.
Dans l'après-midi, le Dax n'a que brièvement baissé la tête après le troisième rejet par les députés britanniques du traité de retrait négocié par Theresa May avec l'UE.
"Rien de nouveau" en d'autres termes, "les investisseurs sont lentement mais sûrement fatigués du sujet et ne réagiront que si des faits devaient se produire un jour", commente Jochen Stanzl, stratégiste chez CMC Markets.
Côté valeurs, ThyssenKrupp a terminé en tête de l'indice (+3,77% à 12,25 euros), grâce à une commande annoncée vendredi de quatre corvettes à livrer à la marine brésilienne avec le partenaire local Embraer. De quoi offrir un répit au titre chahuté ces derniers temps.
Le chimiste Bayer s'est aussi repris (+2,33% à 57,6 euros) alors qu'il traverse une passe difficile, sa filiale Monsanto ayant été condamnée en début de semaine pour la seconde fois en raison de son herbicide Roundup. Ce dernier a de nouveau été jugé cancérigène par un jury américain, qui a accordé plus de 80 millions de dollars d'indemnités à un retraité malade. Sur la semaine , le titre Bayer a perdu près de 5% et plus de 40% depuis le rachat de Monsanto en juin 2018.
Daimler (+2,27% à 52,25 euros), Volkswagen (+1,33% à 140,32 euros) et BMW (+1,27% à 68,75 euros) ont logiquement profité des anticipations d'accord américano-chinois, le secteur automobile allemand étant en première ligne face aux tensions protectionnistes.
Le groupe de santé Fresenius Medical Care a avancé de 1,32% à 71,90 euros, malgré une amende de 231 millions de dollars infligée vendredi par les autorités américaines au spécialiste de la dialyse pour des faits de corruption en Angola et en Arabie saoudite.
En queue de palmarès, Wirecard a dévissé (-8,74% à 111,70 euros), après un nouvel article du Financial Times défavorable à l'entreprise, laquelle avait indiqué jeudi avoir attaqué le quotidien britannique en justice. Le titre a perdu un tiers de sa valeur depuis des allégations de malversations internes publiées fin janvier, même s'il a refait surface cette semaine après un rapport d'avocats limitant l'ampleur de la fraude.
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