Vers 07H40 GMT, l'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 22,42 points à 7.207,72 points.
Le marché britannique était encore sonné après avoir perdu plus de 1% la veille, secoué par le conflit commercial entre la Chine et les Etats-Unis.
Cet antagonisme s'est encore durci la veille, la Chine ayant menacé de réduire ses exportations de terres rares, des métaux stratégiques pour les Etats-Unis. Et, dans la nuit, Pékin a jugé que la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump constituait du "terrorisme économique".
"Les places boursières sont toujours sous pression", relève Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
Selon lui, "les marchés misent désormais sur un conflit de longue durée alors même qu'ils avaient commencé à tabler sur un possible accord entre les Etats-Unis et la Chine", à la faveur d'un récent apaisement des tensions, de courte durée toutefois.
Le marché britannique relevait la tête grâce au rebond des cours du brut, qui tirait le secteur pétrolier. BP gagnait 0,70% à 545,10 pence et Royal Dutch Shell (action "B") 0,91% à 2.498,00 pence.
Les valeurs financières étaient également recherchées. Le gérant d'actifs Standard Life Aberdeen prenait 2,23% à 270,60 pence, son concurrent Schroders 1,64% à 2.915,00 pence, la banque Barclays 1,95% à 153,70 pence et RBS 1,39% à 218,10 pence.
En revanche, le groupe de chimie Johnson Matthey souffrait (-3,99% à 3.057,00 pence) après avoir dit s'attendre à une croissance plus modeste de ses résultats en 2019-2020 et à des marges plombées par l'investissement.
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