Coronavirus: mobilité en France, quelle organisation pour le service d’urgence ? (FNA)

La FNA a sollicité ce jour le premier ministre pour la mise en place d’un mécanisme opérationnel de service de permanence afin de gérer les urgences liées à la mobilité. Un besoin vital pour le fonctionnement du pays.

Limiter les services d’urgence au strict nécessaire

Dans le contexte actuel d’absence de clientèle et de manque de pièces de rechange indispensables à la réparation des véhicules, la grande majorité des entreprises des services de l’automobile (entretien, réparation, contrôle technique, dépannage-remorquage) n’ont pas la capacité de maintenir leur activité. Le cas échéant, non seulement elles accentueraient leurs difficultés qui sont déjà extrêmement importantes, mais elles exposeraient plus que de raison nombre de leurs salariés au Covid-19.

Il nous apparaît impératif de se limiter à ce qui est strictement nécessaire et à la mesure de la demande réelle de nos concitoyens. Forcer toutes les entreprises à ouvrir alors que le marché s’est littéralement effondré n’a pas de sens. Tout comme contraindre nos concitoyens à sortir de leur confinement juste pour passer le contrôle technique de leur véhicule.

 

La FNA a transmis son enquête au premier ministre
Celle-ci montre que le nombre d’entreprises en capacité d’intervenir couvre largement les besoins actuels du pays, dans le contexte de confinement durable que nous connaissons.
 

La FNA demande la mise en œuvre opérationnelle d’un service minimum organisé

Nous demandons la mise en œuvre d’un service minimum en lien avec les préfets et nos organisations territoriales. La FNA indique se mettre à la disposition des services de l’Etat pour en déterminer les modalités opérationnelles.

S’agissant du contrôle technique, la FNA renouvèle sa notre demande de proroger de deux mois la validité du contrôle initial et de la contre-visite, comme l’ont fait l’Italie et la Belgique, afin de ne pas contraindre les automobilistes de sortir de leur confinement juste pour passer une visite technique alors même que leur véhicule n’est pas utilisé en cette période.

Il est manifeste que le défis sans précédent auquel nous sommes confrontés nécessite de la lucidité face à la réalité de nos entreprises qui risquent une débâcle financière, du pragmatisme et de l’efficacité, tout en préservant au maximum la sécurité de nos concitoyens. 

En cette fin d’après-midi le cabinet du premier ministre est revenu vers la FNA et indique travailler sur un éventuel report du contrôle technique en lien avec le ministère des transports, et prend bonne note de la demande de la FNA visant à mettre en œuvre un service de permanence des activités de l’après-vente automobile.