"Il y a un engagement que doit prendre Renault: c'est d'être actionnaire de l'alliance pour les batteries électriques. Ca fait partie des sujets qui sont encore en discussion", a affirmé le ministre sur RMC/BFMTV.
L'alliance pour les batteries est un projet franco-allemand auquel participent PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) et le fabricant de batteries Saft, filiale de Total.
Bruno Le Maire a ainsi rappelé que le prêt bancaire de 5 milliards d'euros garanti par l'Etat et crucial pour Renault n'était "toujours pas signé" lundi, puisqu'"il y a encore des choses en négociation" dans le cadre du plan de soutien au secteur automobile.
En revanche, il a indiqué que l'Etat n'exigerait pas de Renault qu'il ne ferme aucun site en France ou qu'il ne supprime aucun emploi, car c'est une politique des "grandes proclamations", qui "a échoué" dans le passé.
Emmanuel Macron doit dévoiler mardi des mesures pour aider la filière durement touchée par la crise, avec une chute des ventes de véhicules.
Le président de la République pourrait notamment annoncer un renforcement de la prime à la conversion pour l'achat d'un véhicule plus propre.
C'est "un instrument très efficace" pour aider les constructeurs à déstocker les véhicules qui n'ont pas trouvé preneur du fait du confinement, a estimé Bruno Le Maire.
"Il y aura (...) aussi des réponses" sur le développement des bornes de recharge pour véhicules électriques, a indiqué le ministre.
Il a rappelé que le plan reposera sur trois orientations: "relancer la demande", "soutenir les PME" et des "engagements" de la part des constructeurs sur la fabrication en France des véhicules "nouveaux", citant notamment les technologies électriques et hybrides.
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