L'usine de la société chinoise Shandong Haohua Tire exportera un minimum de 80% de sa production de pneus, avec la possibilité de vendre le reste sur le marché local, a précisé le ministre des Médias Keheliya Rambukwella à la presse à Colombo.
Elle sera adjacente au port en eau profonde de Hambantota, dont le contrôle complet avait dû être cédé fin 2017 à la Chine pour 99 ans par le Sri Lanka, incapable de rembourser des prêts souscrits auprès de Pékin pour son aménagement.
L'ambitieuse "Cité portuaire" ("Port City") construite par la Chine au Sri Lanka près de Colombo doit ouvrir en début d'année prochaine, constituée en zone franche.
Cette "Cité portuaire", projet de 1,4 milliard de dollars financé par Pékin dans le cadre de ses "Routes de la soie", est un complexe immobilier et portuaire construit sur une presqu'île artificielle de 269 hectares gagnés sur l'océan Indien et qui double la taille du quartier financier de la capitale.
Piloté par le groupe étatique chinois Communications Construction Company (CCCC), il s'agit actuellement du plus gros investissement étranger sur l'île.
L'économie sri-lankaise, encore sous le coup des attentats de Pâques de l'année dernière, souffre de la pandémie et le gouvernement espère que le nouveau complexe attirera les investissements étrangers.
Selon la Banque asiatique de développement, l'économie sri-lankaise frappée par la pandémie a reculé cette année de 5,5%.
M. Rajapaksa n'a pas fourni de prévision pour cette année mais a dit espérer une croissance du PIB de 5,5% l'an prochain.
Les agences de notation internationales ont baissé leurs notes pour le pays, dont les réserves extérieures ont chuté alors que le tourisme, importante source de recettes, est très affecté par la pandémie. Le pays a remis en place des confinements récemment après l'apparition de nouveaux cas.