Les chiffres récemment publiés par le ministère de l’Intérieur quant aux « performances » du contrôle-sanction automatisé confirment une dérive inquiétante : en dix ans, plus de 144 millions de procès-verbaux ont été dressés par les radars automatiques en France. Une explosion sans précédent, qui traduit une politique de sécurité routière fondée presque exclusivement sur la répression de la vitesse et la verbalisation automatisée.